Baillarock, le Hellfest poitevin

Un nouveau festival de musiques actuelles se lance ce samedi à partir de 16h30, à Saint-Georges-Lès-Baillargeaux. Orienté punk-rock hardcore et metal, l’événement n’ambitionne rien de moins que d’être le « petit Hellfest » de la Vienne.

Steve Henot

Le7.info

L’idée lui trottait dans la tête depuis plusieurs années. Il aura donc fallu à Simon Richard une pandémie pour sauter le pas et organiser son propre festival de musiques actuelles. 
« Avec mes amis musiciens, on ne pouvait plus se réunir au Confort moderne pour répéter. Plancher sur ce projet nous a boostés dans cette période », 
raconte le président de United We Fest. Un peu moins de deux ans après la création de l’association, le Baillarock festival s’apprête à voir le jour, samedi, à la salle Mérovée de Saint-Georges-lès-Baillargeaux. « Ça a tout de suite plu à la commission culture et au maire, d’autant que la commune n’a jamais eu de festival jusqu’ici. » 


Se revendiquant de l’esprit du Hellfest, ce nouveau rendez-vous musical est naturellement dédié aux artistes punk-rock, hardcore et metal. Six groupes sont attendus samedi, pour la première du Baillarock. Trois d’entre eux seront d’ailleurs au célèbre festival de Clisson, cet été. Parmi lesquels Burning Heads, formation de punk mélodique originaire d’Orléans, active depuis… 1987. 
« Ils tournent dans toute l’Europe depuis plus de trente ans, c’est notre tête d’affiche », se réjouit Simon Richard. 


« Pérenniser 
l’événement »

Si aucun groupe du coin n’est à signaler dans la programmation, United We Fest a mis un point d’honneur à œuvrer en circuit court pour le reste de l’organisation. Ses membres ont d’ailleurs brassé la bière du festival -une Pale Ale- à la Brasserie XIII, installée à Saint-Georges-lès-Baillargeaux. « On est très attaché à notre territoire, on tient donc à ce que tout l’approvisionnement soit poitevin, voire de la commune. » Baillarock a également intégré le collectif Vienne Fest, qui fédère des festivals du département depuis l’automne 2016. « Un gros plus pour nous, confie Simon Richard. Ils nous apportent leur expérience et nous ont déjà aidés à résoudre des problèmes. C’est aussi une force de communication relativement intéressante. »

Au four et au moulin ces dernières semaines, United We Fest ne cache pas son souhait de 
« pérenniser l’événement » sur le territoire. Son président ne manque déjà pas d’idées pour les prochaines éditions. « En 2023, on aimerait prolonger le festival sur deux journées, avec un groupe local par jour dans la programmation. Et pourquoi pas le faire en extérieur pour 2024, avec un ou deux gros groupes US… » Mais le batteur de Wasted Youth veut d’abord réussir à remplir la salle Mérovée, samedi (jauge limitée à 500 spectateurs). « On sait ce qu’on veut. Maintenant, on compte vraiment sur l’adhésion du public. » 


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DR - Le Studio des Songes

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