Volley - A l’Arena, les Bleus ont un statut à défendre

L’équipe de France de volley-ball dispute ce vendredi soir un match amical contre les Pays-Bas. Dans une Arena Futuroscope pleine à craquer, les Bleus auront à cœur d’affirmer leur statut de champions olympiques pour que la fête soit belle avant un été marathon.

Steve Henot

Le7.info

Depuis le début de leur stage dans la Vienne, les volleyeurs français ont pris la mesure de leur nouvelle notoriété. Sollicitations des médias, rencontres avec les partenaires de la Fédération, avec les écoliers du territoire… Les champions olympiques en titre ont fait le plein de ferveur. « A tous nos entraînements, il y a eu du monde dans les tribunes. On sent qu’on intrigue, que les gens sont contents de nous voir », confie le Poitevin Antoine Brizard, élu meilleur joueur du monde la saison passée.

L'équipe de France de volley-ball a aussi pris ses marques à l’Arena Futuroscope, où elle pourrait établir son camp de base jusqu’aux Jeux olympiques de Paris 2024. « Une magnifique salle, se réjouit le passeur. On est super bien accueillis, on a des conditions au top : muscu, entraînement, hôtel, distance entre les lieux… Tout est parfait. » Outre le lieu, les joueurs ont aussi fait la connaissance du nouveau sélectionneur, Andréa Giani, profil qu’ils ont collectivement validé après le départ soudain de Bernardinho. Et la rigueur de l’Italien s’est déjà fait entendre à l’entraînement. « Hier (mercredi), il a poussé une gueulante, raconte Earvin Ngapeth, qui a côtoyé l’entraîneur dans son club de Modène. On a tous baissé la tête et il m’a regardé. Il attendait que je traduise sa gueulante ! (rire) » Dans le viseur de Giani, une attitude trop « cool » de la part ses ouailles à l’échauffement…

Partageant avec son prédécesseur la haine de la défaite, le sélectionneur n’acceptera aucune désinvolture ce soir, à l’Arena face aux Pays-Bas. D’ailleurs, il ne lui a pas échappé que la formation batave était la « bête noire » (Ngapeth) des Bleus, victorieuse lors de leurs dernières confrontations en 2020 et 2021. Surtout, les Français ont désormais un nouveau statut à assumer. Et ils ont tout intérêt à engranger confiance et certitudes avant un été marathon, où personne ne leur fera de cadeaux. Ils joueront la Volleyball Nations League (VNL) -au Canada, aux Philippines et au Japon avant un éventuel final four en Italie- en juin-juillet, puis les Mondiaux en Slovénie fin août. « Il faut qu’on confirme, assure Earvin Ngapeth, l’autre Poitevin du groupe. La VNL va servir à ça. Ce mois et demi de compétition va nous permettre d’aller plus vite pour mettre les choses en place avec le nouveau staff, qu’Andréa apprenne à connaître l’équipe, les joueurs… Il faut qu’on aille chercher quelque chose à ce Mondial, c’est l’objectif principal. » Qui sait, peut-être que l’Arena Futuroscope sera le point de départ d’une nouvelle épopée pour les volleyeurs français ? Show must go on !

France - Pays-Bas ce soir à 20h30, à l’Arena Futuroscope. A suivre en direct sur L'Equipe. 

DR - FFVolley

À lire aussi ...