Hier
A travers les prothèses capillaires et autres accessoires pour les cheveux, Sarah Chevallier offre un accompagnement vers une meilleure estime de soi. Le Petit Atelier est plus qu’un simple salon de coiffure-barbier.
L’espace est petit, décoré façon atelier. Le Petit Atelier, ouvert en juillet 2021 à Poitiers par Sarah Chevallier, n’est pas vraiment un salon de coiffure comme les autres malgré ses larges fauteuils, ses grands miroirs et ses bacs à shampoing. Ou plutôt il est davantage qu’un simple salon de coiffure-barbier. Forte d’une longue expérience dans le domaine de la coiffure et des prothèses capillaires, la propriétaire des lieux accueille les femmes qu’un cancer prive momentanément de leurs cheveux, et plus largement toutes les personnes qui souffrent d’alopécie, pelade, calvitie... « J’ai été licenciée économique en décembre 2020, confie la coiffeuse. J’aurais pu repartir dans un salon lambda mais je voulais pouvoir continuer l’activité de perruques. » La jeune femme a donc créé son propre salon. « J’ai toujours eu une fibre un peu sociale. En proposant des prothèses capillaires, on crée un autre lien avec les clients, on leur apporte autre chose, non seulement une expertise de coiffure mais on leur rend aussi l’estime de soi. »
Nombre des clientes qui l’avaient sollicitée pour une perruque à un moment difficile de leur vie continuent de lui confier leur tête. « Elles reviennent aujourd’hui pour des coupes ou des couleurs. Nous avons développé une autre relation, nous avons partagé le pire ! » lâche Sarah.
« Pour l’image de soi »
La prothèse n’est que la partie visible d’un suivi au long cours. Choix du modèle, de la matière (synthétique, en fibres haute température ou naturelle), de la couleur, du budget (entre 100 et 3 000€), de la prise en charge (jusqu’à 350€) mais aussi retouches quand la perruque commence à montrer des signes d’usure, « on accompagne la cliente de la perte jusqu’à la repousse des cheveux, la rémission. En moyenne cela dure entre six mois et un an, note la professionnelle. La coiffure est souvent considérée comme superficielle mais, dans ces moments-là, on se rend compte combien elle est importante pour l’image de soi. » Et pour affronter le regard des autres.
Sarah propose des perruques, turbans, fausses franges, sur-bandeaux, volumateurs de la marque Henry Margu mais aussi « des cosmétiques, des vernis, tous les à-côtés dont les femmes peuvent avoir besoin quand les produits classiques leur sont interdits ». Le tout toujours accompagné de précieux conseils. A l’avenir, Sarah espère pouvoir proposer ses services à domicile, voire les développer à travers une gamme de compléments capillaires pour les hommes.
À lire aussi ...
Hier
Expériences en apesanteur pour les élèves ingénieurs
Cinq étudiants de l’Isae-Ensma travaillent depuis plusieurs mois sur un projet de voile aérodynamique de désorbitation pour nano-satellites. Début octobre, deux d’entre eux ont pu tester leur équipement en apesanteur, au cours d’une série de vols paraboliques menés au départ de Bordeaux-Mérignac.