Législatives - Les réactions dans la Vienne

Retrouvez tout au long de la soirée les réactions après le premier tour des élections législatives dans les quatre circonscriptions de la Vienne.

Laurent Brunet

Le7.info

Françoise Ballet-Blu (Renaissance), candidate dans la 1re circonscription de la Vienne : « On est plus déterminé que jamais à défendre un projet démocratique. Notre projet c’est celui des retraites financées contre un projet d’extrême gauche qui nous plongerait dans une dette abyssale, c’est le projet d’une France souveraine contre une France soumise aux puissances étrangères… Nous sommes aussi crédibles sur l’écologie, l’éducation, les quartiers, l’égalité femme-homme… Nous allons continuer de travailler d’arrache-pied, je vais rencontrer les maires de la circonscription et un maximum de citoyens sur le terrain. On ne va rien lâcher. »

Sacha Houlié (Renaissance), candidat dans la 2e circonscription de la Vienne : « Les résultats sont bons et c’est le fruit du travail des militants. Mais beaucoup trop de nos électeurs ne sont pas allés voter. Pour la semaine prochaine, je veux qu’on décrète la mobilisation générale. On a moyen de faire beaucoup mieux. On ne peut pas se satisfaire de ce résultat. Pour les sujets d’accès à la santé, pour les campagnes car il n’y a pas que Poitiers dans la circonscription, pour le pouvoir d’achat, sur la sécurité…, on a une semaine pour convaincre. »

Marion Latus (RN), candidate dans la 4e circonscription de la Vienne : « Ce résultat est le fruit de beaucoup de travail de terrain. Notre programme est cohérent avec le quotidien des Français. Ils en ont marre des politiciens hors sol, ils recherchent des personnes plus ancrées dans leur quotidien. Nous avons fait les marchés, les foires, les brocantes, les compétitions sportives… L’abstention est dommageable. C’est la preuve que les Français sont désabusés des politiques qui se sont succédé depuis des années. D’ici le second tour, nous allons continuer de mobiliser les gens pour que tous ceux qui sont en accord avec les idées du Rassemblement national aillent voter. »

Eric Soulat (RN), candidat dans la 3e circonscription de la Vienne : « Je suis très satisfait du résultat. Je me bats depuis des années, c’est le fruit de la persévérance, d’un travail de terrain, qui reflète par ailleurs les scores du RN au niveau national. La Nupes, avec qui tout dialogue a été impossible pendant la campagne, a été battue, c'était mon objectif. Je remercie les électeurs qui m’ont fait confiance. Pour le second tour, tous les candidats sont dans la même position, le délai de campagne est très réduit, mais nous allons poursuivre notre travail de terrain. Je me suis rendu dans les 111 communes de la circonscription avant le premier tour, je vais recommencer. Les premiers électeurs à toucher sont les abstentionnistes. »

Pascal Lecamp (Renaissance), candidat dans la 4e circonscription de la Vienne – « Je suis très heureux et très fier d’être au second tour, d’autant qu’il y avait une multiplication des candidatures, avec douze candidats. La 3e circonscription, j’y suis né. Mon seul objectif aujourd’hui est qu’elle ne tombe pas dans l’extrémisme de droite. Je savais que ce serait serré. C’est incroyable, ma femme m’a dit ce matin que cela se jouerait à 51 voix… Pendant la semaine à venir, je vais retourner parler aux gens, avec mon tivoli et mon QG mobile, sur les marchés de Montmorillon, Civray, Lussac, Gençay… et le soir il y aura des débats. J’espère rassembler autour de moi une sorte de front républicain. Il est important de travailler le compromis, les équilibres, de sortir de cette France de fractures. »

Jason Valente (Nupes), candidat dans la 3e circonscription de la Vienne – « Le constat, c’est qu’encore une fois, l’abstention est massive, signe qu’il y a une vraie crise démocratique dans le pays et qu’il est urgent de trouver des solutions pour en sortir, le temps n’est plus aux incantations. Sinon, évidemment, à 52 voix près, c’est une déception d’arriver en troisième position. Une déception mais aussi une fierté car nous arrivons en tête dans de nombreuses petites communes. Je ne fais pas le constat que nous avons échoué dans le monde rural, nous sommes en train de construire quelque chose. Ce soir (ndlr, dimanche), on ne baisse pas le rideau mais je suis déçu pour celles et ceux qui n’auront pas l’espoir d’avoir un élu à leurs côtés durant les prochaines années. Il reste au second tour le camp de l’argent et de camp de la haine.»

Jean-Michel Clément (sans étiquette), candidat à sa succession dans la 3e circonscription de la Vienne - « Les trois blocs au niveau national se retrouvent localement dans un mouchoir de poche. Moi je ne faisais partie d’aucun bloc, j’étais donc hors concours. Je fais plusieurs constats. Tout d’abord que le RN continue lentement mais sûrement sa progression. Autre constat : si la gauche avait été moins sotte, nous aurions conservé cette circonscription. Le Parti socialiste ayant tergiversé et m’ayant abandonné en route, grâce à lui, il y aura un député de droite supplémentaire dans la Vienne. Personnellement, j’ai fait mon travail pendant cinq ans, avec abnégation, avec sérieux, mais au final cela ne compte pas. Une page se tourne pour moi, une autre vie commence, faite de liberté. Je reste bien sûr élu de Charroux et toujours adhérent de Place publique car c’est un mouvement citoyen dans lequel je me retrouve. »

Nicolas Turquois (Modem), candidat dans la 4e circonscription de la Vienne : « C’est une satisfaction mais ce n’est qu’une étape. Je suis content de voir que je suis en tête dans plusieurs communes du Loudunais où Marine Le Pen avait fait un bon score lors de la présidentielle. J’y suis beaucoup allé ces dernières semaines, les gens ont besoin de connaître leur candidat. Marion Lathus était, elle, totalement absente. Elle s’est qualifiée sur le nom de Marine Le Pen. Je vais continuer à aller sur le terrain cette semaine. Bon nombre de nos concitoyens ne croient plus en la politique, ce qui explique l’abstention, c’est pourquoi je veux renforcer encore plus mon implication locale. »

Kévin Courtois (RN), candidat dans la 1re circonscription de la Vienne – « Dans les 3e et 4e circonscriptions de la Vienne, nous sommes qualifiés devant la Nupes, c’est une satisfaction. Dans la 1re et la 2e, nous avons doublé notre score par rapport à 2017. En ce qui me concerne, sur la 1re, nous avons fait une belle performance sur Poitiers et alentours. Je suis très satisfait. Nous allons continuer à être sur le terrain, à faire les marchés… Pour faire un contre-pouvoir face à Macron. »

Valérie Soumaille (Nupes), candidate dans la 2e circonscription de la Vienne : « Notre résultat est une très bonne nouvelle. C’est l’espoir qu’un autre monde est possible. Malgré la prime au sortant et bien qu'il soit un membre du cercle rapproché du Président de la République, Sacha Houlié fait moins de 40% et il n’a pas de réserve de voix à droite. L’abstention additionnée à son faible score montrent que beaucoup de gens ne sont pas prêts à laisser faire la politique d’Emmanuel Macron. Je suis très fière de cette campagne. »

Lisa Belluco (Nupes), candidat sur la 1re circonscription de la Vienne : « La dynamique de la Nupes fonctionne, j’arrive en tête dans la 1re circonscription qui est historiquement de gauche. Les jeunes dans les quartiers qui avaient voté Mélenchon ont peu voté, nous devons leur montrer que l’on peut changer les choses en votant.  Nous allons nous mobiliser cette semaine, tout reste à faire. Il est important de montrer qu’il est possible que Monsieur Macron n’ait pas la majorité à l’Assemblée, que celle-ci soit représentative du peuple. Nous avons l’opportunité de refermer la parenthèse macroniste. La semaine qui vient, nous serons sur le terrain avec mon équipe, les militants. Il n'y a pas de secret, il faut parler aux gens. »

Flavien Cartier (Nupes), candidat dans la 4e circonscription de la Vienne : « Je ne suis pas triste de cette troisième place. Je fais 23% dans une circonscription marquée par l’extrême droite. Je remporte plusieurs communes alors que la gauche était mal au point lors de la présidentielle. Je suis républicain, aucune voix ne doit aller à l’extrême droite et je souhaite bon courage à Nicolas Turquois. »

 

 

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