Arnault Varanne

Le7.info

La demande du préfet de la Vienne à Poitiers et Grand Poitiers de retirer leurs subventions à Alternatiba (17-18 septembre, à Poitiers), sous prétexte de la tenue d’une formation à la désobéissance civile, ne passe pas inaperçue dans le paysage politique. La députée de la 1recirconscription de la Vienne prend la défense des deux collectivités en ces termes : « Le Préfet, en tant que représentant de l'Etat, réclame le respect d'engagements liés à la signature d'un Contrat d'engagement républicain. Quand on réclame le respect d'engagements il faut commencer par donner l’exemple. En appliquant les conclusions de la Convention Citoyenne pour le Climat notamment. Ou encore en mettant en cohérence ses paroles et ses actes sur les pesticides. » La conseillère municipale poitevine va même plus loin et accuse l’Etat de vouloir « faire ses réformes sans contestation » et de préparer « une démocrature »« La désobéissance civile n’est pas un trouble à l’ordre public lorsqu’elle réclame la protection du peuple contre le dérèglement climatique ou sur des sujets d’intérêts généraux... » De leur côté, les communistes de la Vienne défendent l’initiative du Village des alternatives et dénoncent « le mal nommé « contrat d’engagement républicain », issu de la loi « séparatisme » sous prétexte de lutte contre l’intégrisme religieux, qui a été vivement combattu par tous les défenseurs des libertés républicaines fondamentales et notamment associatives qui craignaient son utilisation arbitraire et à des fins politiques... Nous y sommes donc ! »

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