La chronique du Mouvement européen de la Vienne porte cette semaine sur un enjeu majeur.

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L’adhésion à l’Union européenne est fondée sur l’acceptation de valeurs communes, comme la liberté, la démocratie, le pluralisme, la non-discrimination et le respect de l’Etat de droit. Mais depuis 2010 en Hongrie et 2015 en Pologne, les dirigeants de ces pays prennent des décisions qui remettent en cause les principes de l’État de droit. Ils veulent réduire la liberté de la presse, contrôler les médias, fragiliser l’indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs et les attributions des cours constitutionnelles. Des mesures législatives ou des résolutions discriminatoires à l’encontre des personnes LGBT ont été également promues.

En Hongrie, Viktor Orban a tenté d’abuser des pouvoirs exceptionnels accordés pendant la pandémie de Covid, il a aussi voulu en finir avec la protection des données personnelles, les libertés universitaires et associatives. De plus, il existe de forts soupçons de corruption dans l’utilisation des fonds européens.

Pour empêcher ces dérives qui vont à l’encontre des valeurs de l’Union, les institutions européennes multiplient les procédures. Le mécanisme de conditionnalité par lequel les fonds européens ne peuvent pas être attribués en cas de non-respect des principes européens est mobilisé. La Commission européenne, la Cour de justice de l’Union européenne prennent des sanctions avec l’appui du Parlement : les gouvernements concernés sont très souvent contraints de renoncer à leurs initiatives.

Mais malheureusement, cela reste insuffisant et le Parlement européen a voté en septembre 2022 un rapport qui estime que la Hongrie ne peut plus être considérée comme « une démocratie à part entière » et que « l’absence d’action déterminante de la part de l’UE a contribué à l’émergence d’un régime hybride d’autocratie électorale ».

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