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Avant-après : il fallait reconnaître la gare
Les explications de notre photographe Francis Joulin sur le « Avant-après » diffusé cette semaine dans nos colonnes...
Quel regard portez-vous sur la défaite de mardi à Challans après prolongation (80-83) ?
"Ce que j'ai vu, c'est qu'on a plutôt mieux débuté que lors des matchs précédents. Le premier quart-temps a été cohérent. Après, nous avons connu un trou d'air, ce qui est récurrent. Il va falloir travailler là-dessus. Puis l'équipe a fait preuve de belles ressources mentales pour revenir et passer devant. On a retrouvé des vertus défensives à ce moment-là. Mais de façon assez inexplicable, on manque de maturité, de confiance, de mental sur les deux dernières minutes. On joue à l'envers et cette équipe de Challans, vaillante et méritante, revient dans la partie. Il y a de la déception mais aussi une petite lueur d'espoir par rapport à ce qui a été montré."
Le PB86 occupe la 8e place. Le bilan comptable vous satisfait-il ?
"On n'est pas tout à fait à l'endroit où on aimerait être en termes de résultats et sur la manière. On espérait avoir plus de certitudes parce qu'on a conservé l'épine dorsale de la saison dernière. Le travail pour intégrer de nouvelles recrues prend plus de temps qu'on l'aurait pensé. Il faut multiplier les grosses séances de travail, les gros entraînements pour y arriver."
C'est-à-dire ?
"On travaille, contrairement à ce que peuvent penser certaines personnes. Le constat, c'est qu'on a manqué d'agressivité sur les débuts de matchs. On est peut-être un peu trop soft. Il faut se faire mal plus rapidement. Le travail qui est fait à l'entraînement consiste justement à mettre plus d'agressivité, d'intensité. Le basket se joue un peu en jouant des coudes."
Le PB86 n'a gagné qu'un match à domicile. La réception de Tarbes-Lourdes est-elle d'autant plus cruciale avant la trêve internationale ?
"Sans être couperet, ce match est intéressant, idéal presque, face à une équipe à notre portée. On est chez nous, on doit une revanche à notre public. On travaillera ensuite pendant la trêve pour voir ce qu'on peut améliorer."
Les ambitions du club sont-elles de facto à revoir ?
"On voit que dans ce championnat, tout le monde arrive à battre tout le monde. Tours a des difficultés, on n'attendait pas Rennes à ce niveau... Pour autant, on ne se cherche pas d'excuses. On doit être en poule haute pour y jouer quelque chose. Si dans six-sept matchs, on n'était pas en capacité de jouer ce quelque chose, ce ne serait forcément pas satisfaisant. Après, l'exemple de La Rochelle a montré que tout pouvait se passer."
L'apport d'un joueur supplémentaire est-il envisagé dans les semaines à venir, au-delà de la blessure de Jonathan Jeanne ?
"Pour le moment, on s'est dit qu'il était préférable de laisser l'effectif en l'état. Ce n'est pas une priorité, mais ce sera peut-être différent dans quinze jours. Intégrer un nouveau joueur rebat les cartes et peut avoir des effets positifs et négatifs. On ne s'interdit rien. Andy croit en la capacité du groupe et des joueurs à être un peu plus performants sur le plan collectif et individuel. Il a cette conviction-là et je le sens très motivé."
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