Lorsque le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne, les conditions d’accès en France des Anglais se sont durcies, aux dépens de l’Eglise anglicane du Poitou.

Romain Mudrak

Le7.info

Comme ailleurs, la communauté des fidèles anglicans se réduit. Ils sont officiellement 105 aujourd’hui répartis sur les quatre départements de l’ex-Poitou-Charentes. 
« Beaucoup de couples âgés sont repartis en Grande-Bretagne pour rejoindre leurs enfants, assure Carolyn Carter, présidente de l’association qui fédère les membres du Chaplaincy Poitou-Charentes. D’autre part, à cause du Brexit, moins d’Anglais s’installent en France. Tout est compliqué et surtout les conditions d’accès au visa pour eux et les proches qui souhaitent leur rendre visite. » 
De son côté, la « church warden », terme que l’on peut traduire par sacristain, compte bien rester en Charente où elle a débarqué en 2004. Idem pour Hazel Door : 
« J’ai déjà acheté ma concession au cimetière de Linazay, la France c’est chez moi ! En plus le système de santé est bien meilleur ici qu’au Royaume-Uni. »

En juin, quelques volontaires picto-charentais devraient être confirmés dans leur foi anglicane, dont un jeune garçon de 10 ans. Mais pas de quoi renouveler les troupes. L’avenir de la communauté du Poitou s’annonce donc compliqué, à moins d’un miracle.

LIRE AUSSI :
Il était une foi - Les anglicans honorent leur reine

À lire aussi ...