La 21e journée d’études sur la prévention du suicide se déroule ce mardi 24 janvier à La Hune, à Saint-Benoît. Avec le thème des « répercussions sur l’entourage » en lumière.

Arnault Varanne

Le7.info

La crise sanitaire a-t-elle fait grimper le nombre de suicides ou de tentatives dans l’Hexagone ? A cette question, le Dr Jean-Jacques Chavagnat ne peut pas répondre car les dernières statistiques officielles remontent à... 2017(*)« Ce que l’on sait, globalement, c’est qu’il y a eu une baisse du nombre de suicides pendant le confinement mais qu’en revanche les états dépressifs ont progressé, notamment chez les adolescents », renchérit le psychiatre du CH Laborit, coordinateur de la prévention du suicide dans la Vienne. La 21e Journée d’études qui se déroule ce mardi à La Hune, à Saint-Benoît, portera précisément sur « les répercussions sur l’entourage ». 

Famille, médecin, police, pompiers, Samu, élus, assureur... Beaucoup de témoins seront présents pour expliquer les conséquences de ce geste dramatique chez l’un de leurs proches, patients, assurés... Une façon de dire que « tout le monde est concerné » par le suicide, qui reste un drame sociétal. Un chiffre éloquent : 40% de ceux qui ont tenté de se supprimer n’ont pas eu de contact avec des équipes soignantes derrière. En Poitou-Charentes, le dispositif VigilanS a vocation à combler cette lacune. Comme la formation de sentinelles dans l’agriculture, la gendarmerie, à l’hôpital... Le thème du rendez-vous du 25 janvier 2024 est d’ores et déjà trouvé. La journée portera autour de la crise suicidaire. 

(*)72 dans la Vienne, 335 en Poitou-Charentes, des chiffres considérés comme sous-estimés de 10%. 

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