Chaque été, les colos et les centres de loisirs recherchent beaucoup d’animateurs pour encadrer les enfants. Une expérience qui s’avère souvent inoubliable.

Romain Mudrak

Le7.info

Quand on demande aux directeurs de centres sociaux et d’établissements d’accueil de la petite enfance quelles sont leurs préoccupations principales, deux sur trois citent spontanément les difficultés de recrutement. Et ce chiffre grimpe d’année en année. C’est l’enseignement du Panorama 2022 réalisé par la branche professionnelle des acteurs du lien social et familial (Alisfa).

Auxiliaires de puériculture, éducateurs de jeunes enfants et animateurs sont des « denrées » rares, en particulier au moment des grandes vacances. Les besoins en « main-d’œuvre » se focalisent sur une période courte et toujours identique. Mais ce n’est pas le seul frein. Selon une autre enquête menée en 2021, les salaires ne sont pas jugés suffisamment attractifs par les candidats. Dernier point relevé par les professionnels du secteur : « Il existe un décalage entre la formation et la demande des centres socioculturels, souligne Céline Chartier, chargée de l’animation du réseau de la Fédération des Centres sociaux de la Vienne. Aujourd’hui, nous sommes dans une démarche d’accueil de loisirs émancipateur, les animateurs accompagnent les enfants dans la prise de responsabilités, des notions qui ne sont pas suffisamment approfondies. » 
Malgré tout, animateur reste un métier à part, accessible dès 16 ans avec le Bafa 
(lire ci-contre) qui allie éducation, entraide et lien social. Quoi de mieux que de faire grandir un enfant en lui permettant de découvrir une activité qu’il n’a pas les moyens de réaliser à la maison ?

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