L'aménagement de la rue du Faubourg-du-Pont-Neuf est l'un des projets majeurs du mandat de l'équipe municipale à Poitiers : un an de travaux, 6M€ de budget avec pour objectif de "favoriser les mobilités douces, apaiser la circulation et retrouver un esprit de faubourg" sur cet axe stratégique de déplacement entre le centre-ville, l'université et le CHU. Une nouvelle réunion publique se déroulera ce soir à partir de 18h30 dans la salle du Patronage Saint-Joseph (13, avenue des Terrasses). "C'est un moment important car nous sommes en mesure de présenter des perspectives claires", a indiqué ce matin la maire de Poitiers, Léonore Moncond'huy à l'occasion d'une conférence de presse sur le sujet. Notamment du côté du calendrier. Le pont en lui-même sera fermé aux voitures du 28 août prochain à juillet 2024, le temps de le rénover entièrement. Toutefois, vélos et piétons pourront continuer à l'emprunter. Les nouveaux itinéraires de bus de ville seront présentés ce soir. Les travaux seront ensuite échelonnés en quatre phases correspondant à un découpage de la rue (voir ci-contre). Autrement dit, la quatrième tranche, de la rue de la Chatonnerie au carrefour de la route de Gençay, ne débutera qu'en mars 2024, jusqu'en juillet. Plus haut, la date n'est pas encore définie.
Cette réunion de ce soir sera aussi l'occasion de découvrir les projections visuelles du faubourg tel qu'il sera à la fin du chantier. La fréquentation devrait passer de 15 000 à 5 000 voitures par jour. Pour rappel, une piste cyclable unidirectionnelle sera construite dans le sens de la montée jusqu'au rond-point de la route de Gençay, puis elle deviendra bidirectionnelle en passant devant la prison. Le projet prévoit la suppression de 55 places de parking au total mais aussi la création de "poches de stationnement" dans différents lieux du quartier ainsi que plusieurs arrêts-minutes près de la pharmacie et de la place Radio-Londres, qui devrait devenir un "espace de convivialité" pour y organiser la fête des voisins ou des vide-greniers (notre photo).
À lire aussi ...
Hier
Educateurs, animateurs, entraîneurs, joueurs... Le sport amateur génère de nombreux emplois dans des associations, collectivités, entreprises et autres structures publiques. Le secteur est très dynamique mais loin de la parité.
mardi 23 avril
mardi 23 avril