Hier
Baptiste Maynier, alias Piko Paseos, est photographe et peintre. Cet artiste voyageur poitevin est bien connu pour ses collages en trompe-l’œil qu’il sème dans les rues des villes. Il a été interviewé par les élèves de CM1-CM2 de l’école Jacques-Yves-Cousteau de Vouneuil-sous-Biard.
Aller vers les gens
Il a 35 ans et mesure 1,96m. Signe particulier : il porte toujours un bonnet court au-dessus des oreilles. Piko Paseos figure parmi les plus talentueux photographes de sa génération. Il aime les portraits, les artistes en mouvement, le « street art ». Ce Poitevin a débuté en 2014. « J’ai appris la photo en faisant. Parfois je me suis trompé, parfois j’ai réussi. Aujourd’hui, je sais me servir de mon appareil mais je ne suis pas très bon pour parler technique ! » La photo a été pour lui comme une révélation : « J’utilise mon boîtier pour aller rencontrer des gens qui m’intéressent mais que je n’ai aucune raison d’aller voir. Au début, j’avais du mal à aller vers eux mais la photo m’a aidé à vaincre ma timidité. »
De l’art éphémère
Son atelier se situe à Montbernage. On peut d’ailleurs voir pas mal de ses œuvres sur les piliers de la pénétrante. Un peu partout dans les rues, il dépose discrètement ses collages en trompe-l’œil. Piko est connu pour cela. « J’essaie d’amener un message positif autour de l’amour et du vivre-ensemble pour faire réfléchir les gens. Si ça donne le sourire à certains en passant, c’est déjà pas mal ! » Et vous savez quoi ? Il n’a jamais demandé d’autorisation ! Assez rapidement, le papier s’effrite et disparaît. On appelle cela de l’art éphémère.
Dans les gangs des Philippines
Piko Paseos a déjà visité de nombreux pays, dont les Philippines qui l’ont particulièrement bouleversé : « Je me suis retrouvé dans des endroits extrêmement pauvres, j’ai côtoyé des enfants de votre âge qui vivaient dans la rue. Il fallait que les gens m’accordent leur confiance et comprennent pourquoi je venais les photographier. Au final, je me suis fait des amis dans ces quartiers. » Là-bas, il a même fréquenté des gangs… De cette aventure, il a tiré des clichés incroyables.
Une histoire pour chaque tatouage
Ses tatouages ne s’enlèvent pas sous la douche… Et il en a beaucoup ! Ils lui rappellent un pays ou une rencontre comme cette vieille dame de 102 ans qui a utilisé une technique traditionnelle au bambou pour lui dessiner une boussole. « Je me suis fait tatouer un nuage récemment pour expliquer à mon fils qu’il pleuvait avant sur la Terre ! »
crédit photo - Piko paseosÀ lire aussi ...
Hier
Expériences en apesanteur pour les élèves ingénieurs
Cinq étudiants de l’Isae-Ensma travaillent depuis plusieurs mois sur un projet de voile aérodynamique de désorbitation pour nano-satellites. Début octobre, deux d’entre eux ont pu tester leur équipement en apesanteur, au cours d’une série de vols paraboliques menés au départ de Bordeaux-Mérignac.