Escape game inédit : et si on jouait aux pompiers ?

Un escape game dans un décor de caserne, il fallait y penser. Olivier Goarin et Marion Poupart, les gérants de The Escape League, à Poitiers, ouvrent aujourd’hui une nouvelle salle dédiée à l’univers des soldats du feu. Une première en France.

Claire Brugier

Le7.info

Enfin, les premiers joueurs vont pouvoir découvrir ce samedi le quatrième espace imaginé par The Escape League, en centre-ville de Poitiers ! Intitulé « Les pompiers font de l’escape », cette nouvelle salle, la première du genre en France, est le résultat de plus d’un an de conception. Les gérants Olivier Goarin et Marion Poupart n’ont rien laissé au hasard pour que l’immersion dans la caserne Lepetit -il fallait qu’il en soit ainsi place Lepetit- soit totale. Ils n’ont pour cela pas hésité à installer un véritable camion de pompiers au premier étage de leur établissement, une maison de ville à l’escalier particulièrement étroit. Autant essayer de faire passer un chameau dans le chas d’une aiguille ! Le G230 Renault de 7 tonnes dégoté en Haute-Vienne chez un passionné a pourtant bel et bien gravi toutes les marches. « C’est la pire idée de ma vie ! Nous l’avons démonté en 22 pièces, dont la plus longue mesurait entre 3 et 4 mètres. Nous avons usé 400 disques de meuleuse ! », raconte tout sourire le gérant, impatient de recevoir ses premiers volontaires. Qui sait, peut-être de futurs… pompiers volontaires ?

Réaliste et ludique

Derrière l’aspect purement ludique, Olivier et Marion espèrent susciter des vocations, tout comme le SDIS86, un précieux partenaire dont le logo s’affiche sur les portes du fameux camion. « Le volontariat est un enjeu majeur pour garantir le maintien et la qualité des services de secours dans les années à venir », rappelle le Syndical départemental d’incendie qui, séduit par l’initiative, a mis à disposition du matériel réformé. « Ils nous ont même donné la perche de l’ancienne caserne de Pont-Achard », raconte Olivier, des étoiles plein les yeux. Le capitaine Laurent Aucher, en charge de la promotion du volontariat, s’est également fendu de quelques récits d’expériences « pour garantir l’authenticité et l’exactitude des détails présents dans l’escape game ». Une visite de la caserne de La Blaiserie est venue compléter le visionnage de nombreux documentaires, de photos, et même l’observation attentive des calendriers de pompiers. « On est allé chercher les éléments de décor partout, pour voir les chemins de câbles, la couleur des murs, des sols… On s’est imprégné du vocabulaire, de l’esprit de corps, détaille Olivier. C’est une vraie caserne dans laquelle on a intégré des éléments de jeu. Il fallait rendre ludique l’univers très pratique des pompiers. » Evidemment, à condition d’être accompagnés, les enfants sont les bienvenus. L'occasion est trop belle de « conduire » un camion rouge et de se prendre pour Sam le pompier.

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