La petite, un goût d’inachevé

Joseph vient de perdre son fils. S’il n’était pas spécialement proche de celui-ci, il ne se doute pas un seul instant du changement que cet événement inattendu va provoquer dans sa vie personnelle.

Chris Ferreira

Le7.info

Le téléphone sonne, Joseph (Fabrice Luchini) décroche. Terrible nouvelle ! Emmanuel, son fils, et son compagnon Joachim ont perdu la vie dans un accident d’avion. Il apprend par ailleurs qu’avant de mourir, les deux amoureux avaient sollicité Rita (Mara Taquin) pour devenir parents. Par un concours de circonstances, Joseph obtient le prénom de la mère porteuse et la ville où elle réside. Il part à Gand, en Belgique, afin de la rencontrer, la retrouve et apprend qu’elle est enceinte d’une fille. Un enfant qu’elle ne souhaite pas garder. Froide, négligée, la jeune Belge rembarre le vieil homme. Mais à force d’insister, celui-ci parvient finalement à se faire une petite place auprès d’elle. Il en profite ainsi pour l’accompagner à l’échographie. L’objectif de Joseph est clair… Sur les conseils d’une avocate, il aimerait que Rita renonce à ses droits pour adopter l’enfant. Mais il se heurte au désaccord d’Aude, sa fille. « Lâche l’affaire », lui intime-t-elle. Face à un tel dilemme, Joseph écoutera-t-il sa fille ou suivra-t-il son cœur pour nouer un lien de parenté avec sa petite-fille ?

Deux thématiques ô combien intéressantes sont abordées dans ce film dramatique : l’homosexualité et la parenté. Mais l’ambiance, elle, reste malheureusement plate. Comme s’il ne se passait rien. Les personnages ne sont pas très expressifs. La bande-son est, elle, quasiment inexistante. Heureusement, une fin inattendue et quelques petites touches d’humour viennent égayer La petite.

Film réalisé par Guillaume Nicloux.  Avec Fabrice Luchini et Mara Taquin. 1h33.

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