Dans la relation clients, petit comité mais grosse colère
Charlotte Cresson

Le7.info

Ils étaient une petite vingtaine à braver le froid en ce mardi après-midi sur la Technopole du Futuroscope, à Chasseneuil-du-Poitou, où sont présents de nombreux centres d'appels. Dans une ambiance conviviale, les salariés d'Armatis ou encore de Konecta se sont réunis sous les bannières de la CGT et de Force ouvrière. Malgré les sourires, la colère est grande chez ces prestataires de services qui souhaitent notamment une revalorisation des salaires. « La différence de rémunération entre un nouvel entrant et un employé expérimenté n’est parfois que de quelques centimes », s’indigne un manifestant. « Même au bout de vingt ans d’ancienneté, on est parfois pas loin du Smic », explique un autre. Les coefficients ne bougent plus, l’écart entre les salaires se resserre tandis que le Smic, lui, augmente. Les grévistes demandent donc une augmentation des salaires de 100€ nets, un écart de rémunération significatif entre les coefficients, une grille des salaires qui prenne en compte l’inflation ainsi qu’une meilleure considération des métiers et des salariés.

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