L’Altéora change de décor

Les travaux débutés en septembre à l’Altéora touchent à leur fin. A l’occasion de sa réouverture ce mardi, l’hôtel de 288 chambres, installé depuis plusieurs décennies sur la Technopole du Futuroscope, va offrir à ses clients un décor entièrement rénové.

Claire Brugier

Le7.info

Après cinq mois de travaux, c’est un Altéora méconnaissable qui rouvre ses portes ce mardi sur la Technopole du Futuroscope. L’hôtel, parmi les premiers à avoir poussé aux abords du parc, n’avait jamais connu réfection d’une telle ampleur. « Tout a été mis à nu, des sols aux plafonds », souligne Anne-Marie Clavreul. Arrivée en juillet dernier du Mercure de Niort pour succéder à Bernard Maret, la nouvelle directrice a assisté à la métamorphose d’un « établissement vieillissant ». Pas un centimètre des quelque 9 000m2 n’a été oublié. Les 
288 chambres, les salles de bains, l’accueil, le restaurant, les salles de réunion… Tout y est passé ou y passera avant avril pour un investissement global de 7M€. Même la façade de six étages, reconnaissable entre toutes, va être en partie bardée afin de donner le ton de la rénovation intérieure dessinée par l’architecte lyonnais Damien Carreres, où le vert et le bois dominent. La nature s’invite partout, dans la rangée de troncs de bouleaux qui va lambrisser les murs de l’accueil jusqu’aux têtes de lit -en bois évidemment-, adossées à un paysage de forêt ou de Marais poitevin. Pour la dimension technologique, voisinage du Futuroscope oblige, six écrans répartis autour du guichet d’accueil diffuseront « les œuvres d’artistes numériques reconnus ». 
L’expérience client commencera dès le hall d’entrée. « L’idée est de créer une ambiance chaleureuse. Que l’établissement soit un lieu de vie, pour les clients de l’hôtel mais aussi pour les locaux. »

Une clientèle loisirs

Les travaux réalisés ces derniers mois ne visaient pas un changement de gamme. « Nous avons la volonté de rester un hôtel 3 étoiles, pour continuer à répondre à une clientèle loisirs, avec des chambres pouvant accueillir jusqu’à six personnes et plus de chambres communicantes pour répondre à la demande de familles souhaitant davantage d’espace, ou recomposées », détaille Anne-Marie Clavreul. Quant à la clientèle d’affaires, elle va bénéficier de trois nouvelles salles de réunion, soit huit au total.
Au fil des mois, une trentaine d’entreprises, locales pour un tiers, ont participé à cette rénovation à travers laquelle l’hôtel a conforté son engagement RSE, dans le choix des matériaux, dans le recyclage des déchets de chantier et parce qu’« une grande partie du mobilier a été vendue pour connaître une deuxième vie ». Pour l’anecdote, même l’imposant Bouddha qui trônait dans le hall a atterri chez un particulier.
Avant travaux, l’hôtel affichait 60% de taux de remplissage. Malgré une hausse des tarifs à la réouverture et des réservations encore timides pour les vacances de février, la directrice espère un « effet 
boost » de cette cure de jouvence avec « un objectif de 6M€ de chiffre d’affaires annuel ».

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