Aujourd'hui
En plus de délimiter la propriété, la clôture sert à la fois de protection contre les intrusions et de paravent contre les regards inquisiteurs. La touche ultime pour se sentir aussi à l’aise dans son jardin qu’à l’intérieur de sa maison.
Tous les propriétaires de maisons neuves ont un jour été confrontés à ce dilemme : qui doit prendre en charge l’aménagement d’une clôture en séparation de terrains mitoyens ? La réponse est finalement simple. A défaut de trouver un accord dans la répartition des frais d’achat pour une installation commune, chacun se doit de respecter l’espace de l’autre. Traduction : grillage, arbustes et autres palissades doivent être positionnés bien à l’intérieur des bornes de délimitation de propriété. Sachez par exemple que les haies ne dépassant pas deux mètres de hauteur doivent être plantées à une distance de cinquante centimètres de cette limite. Au-delà de deux mètres de hauteur, vous devez compter... deux mètres de retrait. Une fois ce petit souci réglé, reste à choisir le support qui conviendra le mieux à vos exigences. L’option la plus simple à mettre en œuvre est aussi la plus courante.
Du vert en plus
Proposée en rouleaux ou en panneaux, la clôture métallique présente le double avantage de ne pas rogner sur la superficie de votre jardin ou de votre terrasse et d’être suffisamment solide pour dissuader les importuns. Si les coups d’œil de vos chers voisins ou des passants vous gênent, n’hésitez pas à adjoindre au treillage des cannisses de roseaux, des branchages de bruyères (super pour l’isolation phonique) ou, pourquoi pas, de l’osier et du bambou. Pour le coup, vous serez à l’abri de tout, sauf du confort. Si les petites clôtures en piquets ou lattes de bois sont économiques, faciles à poser et opérantes contre l’intrusion des chiens, elles sont rarement assez « costaud » pour brider l’énergie de quelque maraudeur en vadrouille. On les recommandera plus volontiers pour les potagers ou vergers. Leur association avec des murets de maçonnerie, très en vogue avant le passage au troisième millénaire, se perd peu à peu. Tout comme les grands murs de parpaings, souvent réservés aux très grandes propriétés isolées et aux inconditionnels de la truelle et du béton. La haie végétale, elle, est esthétiquement attractive, seule ou en complément d’un grillage. La pousse de certaines variétés de plantes peut toutefois tempérer les ardeurs des proprios les plus impatients.
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