Hier
L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
Des électeurs qui se déplacent en masse vers les urnes, une inexorable montée du Rassemblement national et des députés sortants en position plus ou moins fragile. Comme à l’échelle nationale, il y aura un avant et un après 30 juin 2024 dans la Vienne. La dissolution baroque décidée par Emmanuel Macron et son premier cercle au soir du 9 juin a donc débouché sur un surcroît de mobilisation et un paysage morcelé en trois blocs ou presque. On verra dimanche si le séisme du 1er tour est suivi de répliques aussi fortes, en particulier sur les 3e et 4e circonscriptions. Mais, déjà, un constat s’impose : le RN a de fortes chances de se retrouver en majorité absolue ou relative à l’Assemblée nationale au soir du 7 juillet. Peu importe les programmes de ses représentants, leur ancrage, leur capacité à participer au débat public, leurs incohérences aussi... Rien ne semble vraiment avoir d’importance dans l’électorat frontiste, davantage enclin au dégagisme qu’au pragmatisme. Ainsi va la vie politique aujourd’hui...
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