Aujourd'hui
Le pôle des Eco-industries ne «se démoralise pas»
Catégories : Education, Université, Recherche Date : mercredi 09 juin 2010<i>«Je ne créerai pas de polémique sur la non-labellisation nationale du pôle des éco-industries.»</i> Ces quelques mots prononcés ce midi par le vice-président du Conseil régional, Jean-François Macaire, démontrent une volonté d'apaisement. Selon lui, si le réseau picto-charentais n’a pas été retenu parmi les six éco-pôles de compétitivité le 11 mai dernier, <i>«ce n’est pas pour des raisons politiques»</i>.
En marge de l’assemblée générale du pôle, qui se déroulait à la Maison de la forêt (Montamisé), le président Jacques Barbier (notre photo) a indiqué, de son côté, qu’il ne comprenait pas la décision du Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (Ciadt) : «Je n’ai toujours pas reçu d’explications claires. L’équipe a travaillé jour et nuit sur ce dossier qui remplissait parfaitement le cahier des charges. Si je ne reçois pas de réponse dans les prochaines semaines, j’enverrai une lettre au ministère.»
Pourquoi a-t-il demandé la labellisation en tant que pôle de compétitivité nationale ? «Si nous n’avions pas déposé de dossier, cela aurait voulu dire que nous n’y croyions pas, note Jacques Barbier. Avant de confier qu’à Paris, «il existe deux clubs. Si vous ne faites pas partie du haut du pavé, vous êtes minable. Le label aurait simplifié nos relations avec les autres pôles.»
Néanmoins, lui aussi se veut rassurant : «Cette décision du Ciadt ne nous empêchera de lancer de nouveaux projets dans le domaine de la réduction des gaz à effet de serre.» Il ajoute : « Nous ne nous démoralisons pas. L’action du pôle s’inscrit dans la mutation écologique de la société. Les PME nous rejoindront. Grâce à nos partenariats avec des organisations patronales, nous espérons passer de 600 à 900 adhérents d’ici la fin de l’année.»
À lire aussi ...
Aujourd'hui
Expériences en apesanteur pour les élèves ingénieurs
Cinq étudiants de l’Isae-Ensma travaillent depuis plusieurs mois sur un projet de voile aérodynamique de désorbitation pour nano-satellites. Début octobre, deux d’entre eux ont pu tester leur équipement en apesanteur, au cours d’une série de vols paraboliques menés au départ de Bordeaux-Mérignac.