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A Poitiers, la saison culturelle de l’Espace Republic Corner comporte la bagatelle de 253 dates. Humour, musique, cabaret, DJ set... La salle cultive un éclectisme revendiqué pour attirer des publics très variés.
Dix-huit. Après la soirée Rétro 90/00’, Arnaud Demanche, The Skalatites + Jazz et avant Laura Domenge, Télé ou encore Electro Deluxe, l’Espace Republic Corner (ERC) s’apprête à abriter rien qu’en novembre dix-huit soirées. Fêtes de fin d’année oblige, ce sera un peu moins intense en décembre, mais les habitués de l’ERC pourront tout de même venir applaudir Alain Chamfort (11 décembre), se marrer aux blagues de Franjo une semaine après ou encore venir se délecter de la pop délicieuse de Vernis Rouge le 21. Vous avez dit éclectique ?
Le directeur des lieux raconte une anecdote savoureuse. « Théophane (De Roeck, programmateur) nous a proposé un rendez-vous le 31 juillet 2023 à 22h, sourit Mathias Besson. J’étais prestataire technique et Théophane nous a demandé le premier mois d’exploitation de la salle. Il n’y avait rien, pas de son, pas de lumières. On s’est dit : c’est là qu’ils vont accueillir MC Solaar dans huit mois... C’est impossible ! » Les propriétaires du Republic Corner, Antoine Chaumont, Pierre Goubault et Nicolas Girard aiment visiblement relever les défis XXL. Et ont embarqué l’ancien comptable dans cette « aventure unique ». Voilà comment un ancien hangar industriel est devenu en quelques mois une référence culturelle de Poitiers, avec des têtes d’affiche, certes, mais aussi des jeunes talents en maturation.
« Sur les mêmes bases que l’Olympia »
Donner leur chance à des pépites, c’est l’esprit du Republic Comedy Club, porté par Paul Porcheron-Catala. Tous les quinze jours, les humoristes rappliquent sur la scène de l’ERC. Prochain rendez-vous lundi à 20h. « Et ça marche très bien, renchérit le directeur artistique. L’an passé, presque un one-man-show sur deux était complet. En septembre, Edgar Yves et Nino Arial ont attiré 500 personnes à chaque fois. C’est assez rare pour être souligné. » En septembre, l’ERC s’est aussi payé l’Arena Futuroscope pour souffler sa première bougie. Mathieu Madénian, Baptiste Lecaplin, Laurie Peret ou encore Artus -liste non exhaustive- ont attiré 5 000 personnes. A telle enseigne que la « v2 » est déjà programmée lundi 15 septembre 2025.
Côté programmation, la salle de 900 places est « sur les mêmes bases que l’Olympia avec 253 événements en 247 jours d’exploitation », dixit Mathias Besson. Côté fréquentation, difficile de l’évaluer « puisque certains événements sont gratuits ». Tout juste sait-on que le Republic Corner dans son ensemble génère 15 000 passages par semaine. « La salle de concert nécessite plus de temps que le stand-up », estime au-delà Paul Porcheron-Catala. Reste que l’ERC semble avoir déjà trouvé ses publics.
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