Aujourd'hui
13 novembre
Le Regard de la semaine est signé Arnault Varanne.
                                    
                                                                            Entre le carré de pelouse naturelle cernant le potager et les petits massifs de fleurs colorant la façade de la maison, ils sont tout à la fois garants d’harmonie et de contrastes. D’entrée de propriété en fond de jardin, de terrasse en allée, de garage en piscine, les revêtements en dur sont des « agents de liaison » qu’il convient de bien choisir pour une mise en lumière optimale. Depuis plusieurs années, la R&D des plus grandes marques de l’aménagement paysager fonctionne à plein pour offrir, aux particuliers comme aux entreprises et/ou collectivités, un panel de solutions(*) cochant toutes les cases de la fonctionnalité, du cachet, de la résistance et de… l’éco-responsabilité. « Les enjeux environnementaux, notamment la question de la gestion durable des eaux pluviales, sont pris très au sérieux par les professionnels, illustre Benjamin Gabreau, dirigeant de l’enseigne Daniel Moquet, à Coulombiers. Le respect de la perméabilité du sol est devenu un trait commun à tous nos produits. » Par exemple au béton, que le jeune patron et ses équipes apprécient tout particulièrement de travailler. « Chez nous, sur des sols argileux, ce revêtement est très souvent utilisé. On l’apprécie pour sa résistance, sa solidité, mais aussi, depuis plusieurs années déjà, pour son esthétique. »
Le béton se veut effectivement « décoratif » dès lorsqu’il est travaillé, mis en relief ou coloré. En version drainante -ou poreuse-, il exclut le sable de sa composition, se teinte potentiellement dans la masse et, surtout, laisse passer l’eau. Moins «respectueux» de cette perméabilité, mais ô combien résistant et agréable à l’œil, le « désactivé » a lui aussi été démocratisé ces quinze dernières années. Ses graviers de couleur en surface sont notamment très appréciés pour habiller une allée ou une terrasse, où ses propriétés antidérapantes ajoutent à son charme naturel. « Le principe de cette technique repose sur la pulvérisation, à l’évaporation de l’eau et à la formation de la laitance, d’un désactivant chimique sur la dalle de béton coulée, explique Benjamin Gabreau. Ce désactivant a pour mission d’empêcher la calcification, autrement dit la prise du béton en surface. ». Un nettoyage en forme de polissage se charge au-delà d’«arrondir » le relief et d’ôter sa rugosité à la carapace constituée. A décliner dans plusieurs tons, aux goûts de chacun.
(*)A découvrir, encore, l’enrobé à chaud, l’enrobé à froid, le gravier aggloméré, l’émulsion bitumeuse…
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