Aujourd'hui
13 novembre
Le Regard de la semaine est signé Arnault Varanne.
                                    
                                                                            L’Urban Trail
Jocelyne : « Moi, c’était il y a quatre ans. J’ai croisé Médéric Clain (ancien coureur cycliste professionnel) et sa femme sur le marché. Ils m’ont demandé mon numéro de téléphone, mais j’étais sur liste rouge, je ne voulais pas le donner ! Après, un gars avec des lunettes (Benoît Dujardin, en charge de la communication de l’Urban Trail) est venu chez moi avec une grosse caméra. En fait, ils étaient deux et m’ont filmée pendant une heure, ils m’ont mis un maillot. A la fin, mon mari m’a dit : qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » 
Après l’édition, j’étais un peu devenue la mascotte et le gars au micro m’a interviewée. J’ai dit aux jeunes : « Il faut faire du sport, de la marche à pied, de la course, du vélo... et de temps en temps un peu l’amour ! » Mon mari ne savait plus où se mettre. »
Andrée : « Tiens, au fait, comment tu dis Urban Trail ? C’est « trelle », pas « traille » ! Bon, moi, c’est Bénédicte (Breuls, directrice de l’office de tourisme de Grand Poitiers, ndlr) qui m’a fait venir. On n’habite pas très loin et elle savait que j’étais seule. Ils m’ont fait marcher dans la ville et filmé, c’est bien parce que je suis Lyonnaise et je ne connaissais pas Poitiers ! 
Je suis même allée à la patinoire pour parler d’un sportif, Brian Joubert, que je ne connaissais pas ! Le soir, je n’en pouvais plus. »
Leur duo
Jocelyne : « Je crois que c’est Bénédicte et Johan (Augeron, président de l’EPA 86) qui ont eu l’idée de nous réunir. »
Andrée : « Un soir, on est allés chez Jocelyne à 19h pour la rencontrer et on est repartis à 22h. On avait le golayou (gosier, ndlr) bien chaud comme on dit à Lyon. »
Jocelyne : « C’est bien passé entre nous. Pour les vidéos, on n’a rien préparé, c’était juste de l’impro. On nous a dit de cuisiner un peu les partenaires... Ça a duré deux fois trois heures et on a bien rigolé au final ! »
Le sport
Jocelyne : « J’ai fait du vélo à un bon niveau. Je me souviens de courses entre Poitiers et Civray. Les femmes faisaient 50km le matin et les hommes 160 à 180km. Mon mari était même passé professionnel, il connaissait tous les gars de l’époque, Poulidor... »
Andrée : « J’ai fait un peu de gym sur le tard, puis je courais avec mes cousins parce que j’avais de grands abattis (jambes, ndlr). Et puis, j’ai marché beaucoup. »
L’édition 2025
Andrée : « On sera là, bien sûr ! 
L’année dernière, j’étais même sur le balcon de l’hôtel de ville avec Madame la maire. »
Jocelyne : « Bah oui, les belles filles sont toujours au balcon ! Je crois aussi que les organisateurs veulent nous donner un stand pour vendre des maillots. »
Andrée : « Je ne sais pas comment on va les vendre. Les gens ont des cartes bleues, mais je ne sais pas faire, moi ! Je suis Madame liquide. »
Leur nouvelle notoriété
Andrée : « Souvent, on me demande si je cherche toujours Bénédicte. C’est sympa, moi qui ne connaissais personne, ça me fait plaisir qu’on me dise bonjour, alors qu’avant j’étais comme un soupir qui se balade. Lorsque je suis arrivée il y a cinq ans, je trouvais que les gens étaient froids. Mais j’ai un peu changé d’avis. »
Jocelyne : « Moi, l’autre jour, quelqu’un m’a dit que je ne faisais pas mes 91 ans. J’ai dit que je les avais quand même et que je m'en souviens quand il fait chaud. »
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