Aujourd'hui
13 novembre
Le Regard de la semaine est signé Arnault Varanne.
                                    
                                                                            Il a beau n’avoir que 25 ans au compteur, il a déjà pas mal bourlingué. Marcus Gomis entame avec le Poitiers Basket 86 sa sixième saison professionnelle, son cinquième club après la fin de sa formation chez les espoirs de l’Asvel (Rouen, Le Mans, Orléans, ASA). L’arrière français a (presque) tutoyé les sommets la saison passée avec l’Alliance Sport Alsace, finaliste inattendu des play-offs de Pro B. Là-même où il a côtoyé un certain Yvann Mbaya. L’ancien intérieur du PB a fait l’éloge de son futur club. « Il m'a dit qu’il avait kiffé le coach, l'infrastructure... Ça m’a aidé à prendre la décision de venir ici ! »
A vrai dire, le fils de l’ancien international Joseph Gomis -et entraîneur assistant de l’équipe de France- avait déjà été convaincu par « le projet sportif, les mots du coach et le professionnalisme du club ». « Je veux aider l’équipe à aller en play-offs le plus loin possible. Et à titre personnel, j’espère me développer encore pour passer le cap de la Pro B, monter de niveau et y rester surtout. » En 2022-2023, Marcus a goûté à l’élite avec Le Mans, « mais je n’étais peut-être pas encore prêt ». Depuis, il a retrouvé ses standards rouennais en termes statistiques (8,5ps, 1,7rbd, 1,8pd).
Fort défenseur sur les postes arrière, le natif d’Evreux compense sa taille modeste (1,84m) par des qualités athlétiques et d’explosivité. Face à La Rochelle, en amical, il a notamment claqué un dunk spectaculaire, après avoir enchaîné les « filoches » à 6,75m (16pts au final). On l’a vu aussi de longues minutes balle en mains, suivant les consignes d’Andy Thornton-Jones. « Je jouerai plus 1-2 pour créer des situations pour les autres ou moi-même », devise-t-il. S’il ne connaissait que le Futuroscope avant de débarquer dans la Vienne, Gomis s’acclimate peu à peu à son nouvel environnement, même s’il a passé « beaucoup de temps à la salle, prépa oblige ».
Signataire d’un contrat de deux ans, l’intéressé considère que le PB a « une belle petite équipe » pour aller titiller les candidats naturels aux play-offs que sont Roanne, Orléans, Blois, Antibes et Caen, « une équipe qui s’est bien renforcée ». « Après, en Pro B, il faut se méfier de tout le monde, il peut y avoir des surprises toutes les semaines ! » L’ex-Alsacien le sait mieux que quiconque et arrive en terres poitevines avec le plein de confiance et de l’expérience à distiller à ses jeunes coéquipiers.
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