Downton Abbey III : les Crawley ne déçoivent jamais

Élégance, humour, histoire et émotions, Downton Abbey III : le grand final réunit tous les ingrédients nécessaires et clôt ainsi la série avec un dernier volet particulièrement réussi. Préparez vos mouchoirs.

Charlotte Cresson

Le7.info

Installez-vous confortablement avec un plaid et une tasse de thé. La série so british revient sur grand écran pour un troisième et… dernier volet. Eh oui, il faut désormais dire adieu à la famille Crawley et à cet élégant accent british qui nous berce depuis 2010. Souvenez-vous. Il y a quinze ans, l’intrigue débutait en 1912 et le naufrage du Titanic ouvrait la série. Depuis, la famille Crawley et ses domestiques ont traversé les décennies (six saisons et trois films). Après la Première Guerre mondiale et les années 1920, place aux années 1930 et à la modernité. Enfin, difficile d’évoluer avec son temps lorsque l’on fait partie de l’aristocratie anglaise. Ce troisième film s’ouvre en effet sur un scandale propre à cette époque et à ses mœurs : Lady Mary (Michelle Dockery) divorce ! La fille aînée et héritière de la famille Crawley devient alors une paria aux yeux de la haute société britannique et met en danger la succession du domaine. Ne vous attendez pas à être surpris : 
dans Downton Abbey III : le grand final, on ne change pas le savoureux mélange entre intrigues sentimentales et problèmes financiers qui fait la joie des fans depuis des années. Mais vous serez comblés. Si les aristos semblent bloqués à l’ère Victorienne, la société, elle, évolue. Les domestiques s’émancipent, les femmes s’affirment… Les spectateurs découvrent alors avec joie la nouvelle vie de certains personnages présents depuis le début. L’intrigue de ce troisième volet aide à faire ses adieux à la série, à l’instar de Lord Robert (Hugh Bonneville) qui doit se préparer à passer le flambeau. Frissons garantis et émotions inévitables pour les fans de la première heure donc, mais aussi grâce à l’apparition de quelques fantômes dont celui de la piquante comtesse douairière (la regrettée Maggie Smith). Julian Fellowes dépeint décidemment à merveille ce monde si éloigné du nôtre. Comme d’habitude, les costumes sont impeccables, les plans sublimes et la musique réussit à nous rendre nostalgiques dès les premières notes. Bref, pari réussi pour ce dernier opus qui donne envie de recommencer la série pour la 10e fois… en version originale of course !

 

DR

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