
Aujourd'hui
Quand le quotidien est marqué par les conflits, les crises, les catastrophes et les injustices ; quand l’instabilité et le pessimisme deviennent la norme ; quand le stress, l’impuissance et parfois la culpabilité s’installent ; quand la fatigue, la saturation et l’épuisement jalonnent nos parcours, comment ne pas faire le lien entre l’état de notre écosystème, notre santé et notre moral ? Cet effet miroir peut d’ailleurs être questionné à l’échelle de l’individu : peut-on aller bien au travail lorsqu’on vit une situation personnelle difficile ? Et réciproquement ?
Entre épuisement individuel et collectif, personnel et professionnel, nous savons aujourd’hui que le mal-être a des causes systémiques, un système complexe qui a longtemps été minimisé dans la sphère professionnelle. La vulnérabilité associée à la santé -notamment mentale- n’a pas toujours été bien accueillie. De même, la compréhension des mécanismes d’anxiété face à l’actualité négative et à la surinformation est assez récente. Dans ce contexte, la capacité à prendre soin de son équilibre et à se protéger devient une compétence vitale pour les individus et les organisations.
Je rencontre de nombreux coachés qui se demandent comment tenir, comment garder le cap au milieu des turbulences. Dans ces moments-là, il est souvent utile de faire le point sur ce que nous sommes, ce que nous vivons et ce qui nous entoure. Cela permet de se recentrer sur ce qui est à notre portée, sur l’essentiel et, parfois, de (re)voir le positif. Car de la même façon qu’on doit pouvoir s’autoriser à aller mal, je crois qu’il est aussi indispensable de pouvoir s’autoriser à aller mieux/aller bien quand tout semble aller mal autour de soi. N’est-ce pas déjà transformer le monde à sa façon ?
Contacts : smicheau@humanne.fr, humanne.fr.
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