Il y a des dates comme celles-ci qui marquent. De la même manière qu’on se souvient tous du 7 janvier 2015, nous sommes nombreux à savoir exactement ce que nous faisions le 13 novembre 2015. En fan de foot, j’étais devant ma télé à suivre France-Allemagne, avant de basculer sur les chaînes d’information en continu -une fois n’est pas coutume- au fur et à mesure du déroulé de cette soirée mortifère. Je suis resté longtemps face à l’écran, sidéré par l’horreur. Une sorte de 11 septembre français, avec cette crainte que d’autres événements ne surviennent, encore et encore dans une mécanique implacable. Dix ans après, qu’en reste-t-il ? Des images et des témoignages, des récits nécessaires pour que personne n’oublie. Hélas, le « plus jamais ça » serait un vœu pieux dans un monde désarticulé où la guerre fait rage en Europe comme au Moyen-Orient. Nos démocraties sont fragiles parce qu’ouvertes à toutes les opinions, y compris les plus nauséabondes. Et les réseaux sociaux jouent un rôle fondamental dans la propagation des fausses (mauvaises) nouvelles. Une solution : l’éducation.
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