Aujourd'hui
Dans un courrier adressé à la ministre de l'Agriculture et aux parlementaires du département ce vendredi, Philippe Tabarin, président de la Chambre d’agriculture de la Vienne, alerte sur « l’impasse technique qui menace la viticulture ». Parmi les causes évoquées, la décision de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) de retirer du marché 32 des 34 produits à base de cuivre qu’elle avait à réévaluer à la demande de l’Europe. Problème soulevé par les viticulteurs : le cuivre est la seule arme anti-mildiou, « maladie majeure de la vigne ». Philippe Tabarin mentionne également l’interdiction totale de traitement durant la floraison ainsi que l’élargissement des zones non traitées. Des contraintes qu’il juge « déconnectées du terrain ». Dans ce courrier, le représentant de la Chambre d’agriculture demande « une révision immédiate des conditions d’usage pour garantir la protection des cultures », « l’homologation au plus vite du nouveau produit de biocontrôle développé par une société française qui a déjà fait ses preuves au printemps 2025, pour que les viticulteurs puissent protéger leurs vignes dès la campagne 2026 », ainsi qu'« une concertation nationale et européenne pour construire des solutions réalistes, basées sur la recherche et la faisabilité technique ».
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