On a souvent l’impression que ce que l’on vit durera toujours. Quand tout va bien, on se laisse porter, convaincu que ce moment ne prendra pas fin. Quand tout va mal, on se dit que c’est la fin du monde et que ça ne s’arrangera jamais. Pourtant, la vie nous répète sans cesse la même chose : rien ne dure. Ni le meilleur, ni le pire. Les joies passent, tout comme les moments difficiles.
Ce constat peut sembler mélancolique, mais il est en réalité apaisant. Si les moments heureux étaient éternels, nous cesserions de les savourer. S’ils disparaissaient à jamais, nous perdrions tout espoir. Cette impermanence nous ramène à l’essentiel : vivre le moment présent. Profiter d’un repas partagé, d’un fou rire, d’un coucher de soleil. Parce que demain, autre chose viendra. Pas forcément moins bien, juste différent. La vie avance par saisons, par cycles, par vagues. Rien ne reste figé. Quand l’épreuve frappe, on perd facilement de vue cette vérité. On se dit : « Ça ne s’arrêtera jamais. »
Pourtant, comme après chaque orage, le soleil revient. La souffrance change de forme, se fait moins tranchante. Elle se calme, elle nous apprend. Alors, pourquoi avons-nous si peur que les beaux moments s’en aillent ? Sans doute parce qu’ils nous rappellent que nous ne contrôlons pas tout. Mais c’est justement cette fragilité qui les rend précieux. Les aimer vraiment, c’est accepter qu’ils ne nous appartiennent pas.
C’est les vivre sans vouloir les retenir. On gagne en sérénité quand on arrête de lutter contre le changement. Quand on comprend que la vie est faite d’étés lumineux, d’hivers silencieux, et de tout ce qu’il y a entre les deux. Alors, accueillons la joie quand elle se présente. Accueillons la peine sans nous y perdre. Soyons reconnaissants pour ce qui arrive… et pour ce qui s’en va.
CV express
A 16 ans, j’ai intégré l’université en pensant suivre les traces de mon père en chimie, mais ce n’était pas ma voie. Après un passage par le génie civil puis des études en kinésithérapie, j’ai vécu une belle parenthèse consacrée à la maternité avec mes jumelles et mon petit garçon, nés à dix-sept mois d’écart. En 2017, avec mon conjoint, nous avons créé Medicalife à Poitiers, une entreprise spécialisée dans le matériel médical et orthopédique.
J’aime : les samedis soir avec mon mari et mes enfants, à rire devant la série Malcolm en dégustant nos pizzas maison, la Méditerranée et ses couchers de soleil, voyager pour découvrir de nouvelles cultures, créer des projets qui ont du sens et partager des moments simples avec ceux que j’aime.
J’aime pas : les turbulences en avion, le sucre-salé et les sports de combat.
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