La commune de
Chalandray a confié à l’entreprise Merceron Paysage le soin de revoir intégralement l’aménagement de son cimetière. L’objectif ? Le rendre plus accueillant tout en réduisant les frais d’entretien.
Chalandray, sa mairie, son église et… son cimetière. Comme la plupart de ses voisines, cette petite commune de l’ouest du département est préoccupée par l’entretien de cet espace dédié aux défunts que les vivants sont si nombreux à fréquenter. D’autant qu’il est particulièrement vaste, plus de 6 000m2. « Dès que l’herbe est un peu trop haute, mon téléphone sonne, note la maire Nathalie Peltier. Les habitants ont un lien fort avec cet endroit, plusieurs générations sont enterrées ici et tout le monde se connaît. » Alors le conseil municipal a décidé de prendre les choses en main en revoyant entièrement l’aménagement paysager des lieux. L’objectif ? Garder l’espace propre et beau toute l’année tout en limitant son entretien. Après quelques mois de réflexion pour éditer un cahier des charges, plusieurs entreprises ont été consultées. Une seule a été retenue pour l’originalité de son projet : Merceron Paysage, implantée à Chalandray depuis dix ans et dont les cinq salariés sont du coin. Vous avez dit circuit court ?
Gazon synthétique
de Civaux
Terminé les mauvaises herbes entre les tombes et les flaques d’eau boueuse au milieu des chemins. « Les grandes artères principales seront réalisées en revêtement tri-couche à base de gravier enrobé pour garantir solidité et stabilité, détaille Boris Merceron. Les allées secondaires entre les caveaux seront recouvertes de gazon synthétique en matériaux renouvelables assemblés à Civaux. » Les interstices entre les tombes seront comblés par du béton et certains bosquets disgracieux disparaîtront au profit de jeunes cyprès de Provence effilés.
Le chantier doit se terminer en février. Coût de l’opération :
76 000€. Si la commune de
800 habitants a décroché un soutien de l’Etat et du Département, elle finance tout de même les trois-quarts du projet. Un investissement non négligeable que la mairie va rentabiliser dans le temps. « Deux employés communaux passent plusieurs jours chaque mois à entretenir le cimetière, ils pourront effectuer d’autres missions », souligne Nathalie Peltier, également satisfaite de faire travailler une entreprise locale.