Aujourd'hui
Depuis douze ans, Gilles Alberty découvre le monde à vélo. Avec déjà 100 000 kilomètres dans les jambes, il n’a qu’une envie : poursuivre le plus longtemps possible sa formidable aventure.
A l’heure où certains vacanciers contrôlent les niveaux de leurs véhicules, Gilles Alberty, lui, chouchoute son vélo en vue de son prochain voyage à Madagascar... en 2011. Une fois descendu de l’avion, adieu la bagnole ! « Le vélo est un moyen pour moi d’être autonome, libre et de sortir des sentiers battus. »
Seul, Gilles découvre les pays du monde, les habitants et leurs coutumes. « Avec ce moyen de locomotion, la rencontre est plus simple qu’en voiture. Il y a moins de barrières sociales, admet Gilles. L’échange devient authentique, le partage plus naturel. » Sans guide, il se déplace au gré de ses envies. «Je recherche des endroits montagneux ainsi que des axes secondaires », renchérit le cyclo-voyageur, qui n’aime rien tant que « laisser place à l’imprévu». Avec quarante kilos de bagages et trois cents euros en poche en règle générale, Gilles emporte le strict minimum. « Ne pas avoir trop d’argent m’oblige à aller encore plus vers les habitants des pays », insiste-t-il.
Le mental fait la force
Au cours des douze dernières années, le Poitevin a déjà parcouru 30 000 kilomètres de
l’Alaska à Ushuaia, voyagé pendant treize mois entre la Russie et la Nouvelle-Zélande… Au total, il a parcouru l’équivalent de 100 000 kilomètres à bicyclette.
La fatigue, là-dedans ? « Plus que le physique, c’estle mental qui est important. Et puis, mon plus gros capital, c’est ma santé, donc j’essaie de l’entretenir… »
L’année prochaine, Gilles s’est fixé pour objectif de relier Madagascar à l’Afrique australe… en dix mois. En conclusion, ce voyageur au long cours invite ses concitoyens à l’évasion. « Beaucoup de sédentaires ne savent pas qu’ils sont nomades, car ils n’osent pas faire le premier pas. » Message reçu
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Il n’appartient à aucune structure mais travaille potentiellement avec toutes. Depuis six ans, Grégory Moutier accompagne des personnes en situation de handicap le temps d’une balade ou d’un voyage. Un métier encore assez méconnu et qui ne rentre dans aucune « case ».