Hier
Derrière l’incontournable Internet explorer, d’autres navigateurs aux dents longues tentent de se faire une place sur la toile. Lequel choisir ? Éléments de réponse…
Selon une étude menée en janvier 2009 par l’AT Internet Institute, Internet Explorer fédère aujourd’hui 60% des internautes du monde. Rien d’étonnant à cela puisque le navigateur (browser en anglais) est livré avec le système d’exploitation Windows… que 90% des internautes utilisent. Sur le plan pratique, la version 8 d’“IE” intègre enfin la navigation par onglets ainsi qu’un gestionnaire de favoris et de flux RSS digne de ce nom. Inutile de dire que l’écrasante majorité des sites sont “IE” compatibles. À commencer par Facebook et Google.
Google, tiens, parlons-en. Car au petit jeu du “mon browser est meilleur que le tien”, le puissant moteur de recherche n’est pas l’acteur le moins à l’aise. Avec sa version “Chrome”, Google réussit le tour de force de présenter un navigateur peu gourmand en ressources (500 octets), fiable, irréprochable sur le plan de la sécurité… Las, pas de quoi inquiéter Explorer pour le moment. Deuxième navigateur le plus utilisé (32,5 des usagers), Mozilla Firefox paraît plus armé pour marcher sur les platebandes du leader mondial. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce logiciel issu du monde du libre fonctionne plus vite que les autres, affiche des niveaux de sécurité épatants et, comble de bonheur, bénéficie, dans sa version 3.5, d’un bandeau personnalisable. Assurément l’équation gagnante pour les web développeurs et les internautes du quotidien.
Derrière ie et firefox, le désert
Derrière le duo de tête, c’est un peu le désert. Opéra (4,1% de parts de marché), Safari (3%) ou encore Netscape (0,6%) rassemblent chacun des microcommunautés d’utilisateurs. Mais n’oublions pas que Safari est avant tout le navigateur de prédilection des utilisateurs de Mac et du smartphone le plus vendu au monde, l’IPhone bien sûr. Qu’il “tourne” déjà sous Windows constitue déjà une forme de prouesse.
À lire aussi ...