Romain Mudrak

Le7.info

La recherche existe en Droit. Des équipes s’attellent à améliorer les législations liées à l’environnement, à l’urbanisme, au secteur sanitaire et social ou encore à la propriété intellectuelle. Et bénéficient d’une renommée nationale. Reste que l’essentiel des débouchés se résume à trois grands secteurs : la justice, les concours de l’administration publique et les juristes d’entreprise. Et les avocats dans tout ça ? Selon le bâtonnier du barreau de Poitiers, Philippe Gand, « un diplômé de l’école des avocats devra se montrer mobile géographiquement et intellectuellement. S’il désire se concentrer sur des dossiers liés, par exemple, au droit de l’environnement, il devra se déplacer.» Pour Julie Segnorin, 26 ans, l’apparition de stages dès la licence est une très bonne nouvelle. Titulaire d’un master de Droit international obtenu en 2006, avant leur mise en place, elle n’est pas parvenue à trouver un emploi dans sa branche : « J’ai répondu à plus de 300 offres au cours des six mois suivant ma sortie de la faculté. Des employeurs m’ont dit que je ne disposais pas d’une expérience professionnelle suffisante. Les étudiants de Droit sont en concurrence avec des BTS souvent plus opérationnels. » Comme beaucoup, Maxance Barré, 23 ans, a longtemps hésité entre commencer un nouveau master « pour accroître ses compétences » et chercher un emploi. Aujourd’hui, il a choisi « d’accepter un boulot, même sous-qualifié, s’il lui offrait des perspectives d’avenir ». Christopher, lui, a effectué un stage au sein du service juridique d’une grande entreprise nationale. Quelques jours plus tard, il devenait juriste chez Dolkia. En août, il a reçu une offre alléchante d’ErDF. Qu’il a acceptée.

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