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Farouche opposant à la Loi asile et immigration, votée cette nuit en première lecture à l'Assemblée nationale, Jean-Michel Clément a choisi de quitter le groupe La République en Marche... avant d'en être exclu. Richard Ferrand, le président des "Marcheurs" à l'Assemblée, avait en effet indiqué que celles et ceux qui voteraient contre le projet de loi porté par Gérard Collomb seraient exclus. Sur son blog, Jean-Michel Clément explique ce matin sa décision : "Sur ce sujet, comme pour d’autres à venir, lois bioéthiques ou fin de vie, je pense n’avoir fait ici qu’en appeler à ma conscience pour fonder mon vote." Il évoque des "principes éthiques" sans en dire beaucoup plus. Toujours sur le fond du texte, qui "traite d’enjeux de société touchant à l’identité de notre pays, à son histoire et à son avenir", il indique : "Je ne suis pas sûr que nous envoyions aux citoyens du monde le message universaliste qui a toujours été le nôtre."
Quant à sa décision de quitter le groupe LREM, il se justifie : "Je pensais sincèrement que la complexité de ce sujet impliquait que chaque parlementaire de notre groupe soit libre dans son expression et dans son vote. Cela n’a pu être le cas, et je le regrette. (...) Afin d’éviter que mon vote nourrisse quelques interprétations ambiguës ou farfelues, d’où qu’elles viennent, j’ai décidé de me mettre en congés du groupe parlementaire La République en Marche à compter de ce jour."
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Finalement cette loi « asile et immigration » aura été une formidable tribune pour le Front National. C’est lui qui sort gagnant de ce débat en mêlant asile et immigration.
— Jean-Michel Clément (@jmclement86) 22 avril 2018
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