Cette nuit, vers 3h30, un incendie s'est déclaré au 11 rue Jean Jaures. La maison était occupée par des SDF du « Collectif des sans logis et mal logés ».

Florie Doublet

Le7.info

Trois d'entre-eux, deux homme et une femme vraisemblablement ivres, étaient encore à l'intérieur du squat, lorsque le feu a été découvert. C'est un voisin, sorti dans son jardin, qui a appelé les pompiers alors que les flammes envahissaient l'immeuble. ?Ce matin, Alain Claeys déclarait : « Nous sommes passé à côté d'un drame. Sans l'intervention des pompiers, nul doute que les trois occupants auraient pu y perdre la vie. » Ils sont pour l'instant en garde-à-vue.
Le maire, visiblement remonté et inquiet, a souligné une « manipulation et instrumentalisation depuis plusieurs mois de gens souffrances. Je considère que ceux qui ont organisé et soutenu ce squat ont une double responsabilité, jusqu'ici morale et depuis ce matin, pénale. » Les représentants du Droit au Logement local, François Chazeran et jean Christophe Clochard, pourraient être les principaux visés.

Menaces de mort

Dans la maison, des menaces de mort à l'encontre d'Alain Claeys, ont été découvertes. « J'ai décidé de porter plainte en tant que maire et en tant que citoyen. Je souhaite que la Justice fasse toute la lumière sur les exécutants, mais aussi et surtout sur les commanditaires de ces opérations. »
L'élu a réaffirmé que les associations, le CASS et les animatrices de rues « constituent un dispositif exemplaire et remarquable pour aider et accueillir les personnes en difficulté dans de bonnes conditions».
 

À lire aussi ...