
Aujourd'hui
Dès son arrivée, l’ancienne présidente de Région a été huée. Elle a même essuyé quelques insultes. « Dégage, rentre à Paris ! », pouvait-on entendre dans les rangs des manifestants. Jean-François Macaire, président de Poitou-Charentes, a tenté de calmer le jeu lors de son discours. « S’il vous plaît, vos représentants nous ont promis que vous nous laisseriez nous exprimer dans le calme. Il y a un temps pour tout », a-t-il déclaré. A propos des licenciements annoncés par le groupe Itron, l’élu a tenu à « apporter (son) soutien aux salariés et à leurs familles ».
Lorsque la ministre a souhaité prendre la parole, elle a une nouvelle fois été invectivée par les membres du collectif « Non à la LGV ». Impassible, Ségolène Royal a énuméré les atouts de la région et les « combats qu’il reste à mener en faveur de l’environnement ». « Comme nous avons coutume de le dire, il faut mettre en place « l’écologie positive » ».
Elle a d’ailleurs conclu son discours par un dicton indien : « Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été pêché, alors on saura que l'argent ne se mange pas. »
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