Aujourd'hui
4704 « pieds tanqués » sont annoncés, de vendredi à dimanche, au rendez-vous hivernal des « Trois jours de Poitiers ». Double tenante du titre du National, la triplette royannaise Felletin-Felletin-Sécherre sera candidate à sa succession aux Arènes…
Leur dévouement est insondable. Il finit malgré tout par leur peser sur les épaules. Depuis des années accrochés à leur enthousiasme, les bénévoles du Pétanque Club de Montmidi cachent mal leur agacement de ne pas être « plus soutenus ». « Même si l’ensemble est rodé, « Les Trois Jours de Poitiers » reposent sur une organisation colossale, éclaire le président, Bernard Chasseport. Or, on aurait bien besoin de nouvelles forces vives. Hélas, elles ne se manifestent toujours pas. »
La rengaine est connue, mais n’est visiblement pas assez persuasive. « Il en va de l’avenir de la compétition, renchérit Chasseport. Lorsque tous les anciens que nous sommes seront trop vieux, qui portera le bébé ? »
Les doutes des coulisses se confirment d’année en année. Et d’année en année, pourtant, le noyau dur du PCM réalise le tour de force de maintenir Poitiers dans le haut du panier des nationaux hivernaux. 2015, qu’on se le dise, ne dérogera pas aux habitudes. En dépit de la concurrence d’une compétition internationale récemment créée en Nouvelle-Calédonie, à laquelle plusieurs fiers-à-bras, comme Dylan Rocher ou Philippe Souchaud, participeront, le plateau proposé aux Arènes aura encore bien belle allure.
Amérique, première !
Lauréat des deux dernières éditions, la triplette royannaise Felletin-Felletin-Sécherre sera ainsi à pied d’œuvre pour tenter la passe de trois. Face à eux, les Maritimes aura toutefois à qui parler, avec les attelages Foyot-Daufant-Radnic, Darodes-Savin-Delarge ou Quintais-Winterstein-Bréthez. « Il faudra également suivre de très près un garçon comme Stéphane Le Bourgeois, toujours son avantage ici, prévient Bernard Chasseport. Il sera associé à deux pointures : l’inénarrable Christian Fazzino et l’actuel recordman de points acquis en Nationaux, Emmanuel Lucien. »
Jusqu’au dernier moment, l’organisation a espéré accueillir des équipes anglaises et finlandaises. Elles ne viendront finalement pas. La présence étrangère sera toutefois assurée, pour la première fois, par une formation d’outre-Atlantique. « Elle sera menée par un Français, Arsène Dupin, qui s’est installé aux Etats-Unis et a créé l’Earth of Texas Pétanque Club. Il sera accompagné à Poitiers d’un autre Français, Eugène Sanchez, et d’un Américain, Jim Schwobel. »
Voir flotter la bannière étoilée sur les Arènes… Voilà peut-être de quoi redonner le moral à Bernard Chasseport et à ses fidèles serviteurs. Et si l’avenir se dessinait à l’international ?
Des Arènes trop petites ?
Résolu à maintenir les « Trois Jours de Poitiers » au sommet de la hiérarchie hexagonale, le Pétanque Club de Montmidi mise sur un nombre de participants digne de son standing historique. Tout au long du week-end, (512 triplettes de vétérans le vendredi, 512 pour le National de samedi et dimanche, 416 et 128 pour le Grand Prix de Poitiers et le tournoi féminin dominicaux), ce sont 4704 joueurs et plus encore de spectateurs qui envahiront les Arènes. Du coup, le comité organisateur se sent un peu à l’étroit. « Nos cent vingt-huit terrains n’épousent pas forcément les standards fédéraux et le temps d’attente entre deux parties est trop long, précise Bernard Chasseport. C’est pourquoi nous avons sollicité la Mairie pour pouvoir disposer des deux modules récemment aménagés au Parc des Expos. Si nous voulons que Poitiers demeure une place forte de la pétanque, il est impératif que de nouveaux horizons se dégagent. » Le message est lancé pour… 2016 !
Résolu à maintenir les « Trois Jours de Poitiers » au sommet de la hiérarchie hexagonale, le Pétanque Club de Montmidi mise sur un nombre de participants digne de son standing historique. Tout au long du week-end, (512 triplettes de vétérans le vendredi, 512 pour le National de samedi et dimanche, 416 et 128 pour le Grand Prix de Poitiers et le tournoi féminin dominicaux), ce sont 4704 joueurs et plus encore de spectateurs qui envahiront les Arènes. Du coup, le comité organisateur se sent un peu à l’étroit. « Nos cent vingt-huit terrains n’épousent pas forcément les standards fédéraux et le temps d’attente entre deux parties est trop long, précise Bernard Chasseport. C’est pourquoi nous avons sollicité la Mairie pour pouvoir disposer des deux modules récemment aménagés au Parc des Expos. Si nous voulons que Poitiers demeure une place forte de la pétanque, il est impératif que de nouveaux horizons se dégagent. » Le message est lancé pour… 2016 !
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