
Hier
C'est au 29, boulevard Savari, entre deux immeubles, qu’une altercation a viré au drame… Cette après-midi, vers 16h, le ton est monté entre quatre personnes. Selon nos informations, un homme éconduit n'aurait pas supporté que son ex-compagne porte plainte contre lui. Très en colère, le suspect aurait sorti une arme de poing, puis fait feu à plusieurs reprises, en direction de son ex de 42 ans, du fils de celle-ci, âgé de 19 ans, puis d'un ami de ce dernier. L'un a été touché au bras, l'autre plus gravement au niveau de l'abdomen. Nous ignorons, pour l’heure, si son pronostic vital est engagé. L’agresseur a pris la fuite, mais la police connaît son identité… « Nous ne pouvons pas en dire plus pour le moment, prévient le commandant Jean-Christophe Merle. Le plan Epervien a été déclanché (Opération de police qui vise à quadriller un périmètre donné afin de localiser et intercepter un individu, ndlr). Un helicoptère survole la zone. Nous devons également déterminer le calibre de l’arme. »
Les trois blessés sont actuellement hospitalisés au CHU de Poitiers et placés sous surveillance policière. L’homme et la femme plus légèrement atteints devraient être entendus rapidement. Jean-Claude, un habitant du quartier, était dans le parc de Beaulieu au moment des faits. Il a très distinctement entendu trois tirs. « J’ai cru que c’était des jeunes qui jouaient encore avec des pétards ! » A côté, Stéphanie, maman de trois jeunes enfants, parait inquiète. « Ils ne l’ont pas encore retrouvé ? Je ne vais pas laisser sortir mes petits, j’ai trop peur. »
En face du n° 29, se trouve le Centre d’animation de Beaulieu. Les enfants n’ont, heureusement, pas eu vent de l’affaire. « Nous avons simplement entendu les sirènes des pompiers et la police, déclare Raphaël, responsable de l’accueil. Ce n’est pas franchement étonnant… Le climat est de plus en plus tendu à Beaulieu. Nous voyons bien que les familles se paupérisent. » « On espère qu’il ne va pas avoir la mauvaise idée de se réfugier ici ! », s’alarme sa collègue Virginie. Pour le moment, pas de trace du fugitif…
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