Le 20 janvier marque l’ouverture d’une nouvelle phase de Parcoursup. Le temps est venu pour les lycéens de terminale de formuler leurs vœux de poursuite d’études. Dix au maximum à répertorier d’ici au 29 mars inclus. A noter que les formations en apprentissage s’ajoutent à cette première sélection et que dans la plupart des cas, « il n’y a pas de date limite », précise le portail. Alors certains diront que c’est beaucoup trop tôt pour effectuer un choix de carrière et qu’à 17 ou 18 ans, on n’est pas obligé d’avoir une vision claire de son avenir professionnel… C’est vrai ! Reste que des outils existent pour aider les plus hésitants. Le Salon de l’orientation organisé dans toute la France par le groupe L’Etudiant est ainsi l’un des rendez-vous incontournables dans ce domaine. A Poitiers, il se tiendra vendredi et samedi, de 9h à 17h, au parc des expositions.
Au programme, des conférences (lire en p. 12), mais surtout des rencontres directes avec des étudiants et des représentants des établissements de formation. Autant d’échanges qui ont manqué l’année dernière aux élèves du fait de l’annulation des salons physiques à cause de la Covid-19. « On s’est rendu compte que les salons virtuels n’offraient pas le même contact », reconnaît Charlotte Vanpeene, en charge de la communication de L’Etudiant.
Cette 31e édition du Salon du lycéen et de l’étudiant sera l’occasion de comprendre les spécificités de chaque filière ainsi que leurs attendus. Les futurs étudiants poitevins y trouveront aussi des renseignements sur les bourses, le logement, les transports ou encore la restauration universitaire. Des professionnels de l’orientation seront également là pour conseiller les jeunes un peu déboussolés. En attendant, dans ce dossier, vous découvrirez comment certaines filières ont adapté leur recrutement à la nouvelle formule du bac (p. 14) et pourquoi l’apprentissage prend de l’ampleur dans l’enseignement supérieur (p. 15). Les filles, ne lâchez rien, les sciences sont faites pour vous, assurent les Ingénieuses, cette association de l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Poitiers qui lutte contre les discriminations et l’autocensure des femmes dans les filières scientifiques (p. 12). Sans oublier la pression démographique que subit l’université et qui s’exprime particulièrement dans l’accès aux masters (p. 13). L’université de Poitiers ouvrira ses portes le 5 février et les classes prépa, les BTS et les écoles proposent toutes des moments de rencontres privilégiées à ne pas louper. Enfin rassurez-vous, les choix que vous effectuez aujourd’hui ne vous guideront pas forcément toute votre vie.
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