Affaire de pédophilie : l'Inspection académique précise

Arnault Varanne - @Avaranne

Le7.info

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Une cinquantaine de parents ont manifesté leur colère samedi sur les marches de l'hôtel de ville de Chauvigny, à la suite des révélations sur l'incarcération d'un ancien animateur scolaire pour des faits de pédophilie commis à Valdivienne et Chauvigny. Au cours de la rencontre qui a suivi avec les élus, le maire de la commune Gérard Herbert a lu un courrier adressé à la Directrice académique des services de l'Education nationale dans lequel il déplore que la cellule d'écoute psychologique n'ait pas été reconduite au-delà de quelques jours. "Madame l'Inspectrice de circonscription a affirmé à plusieurs reprises qu'il y aurait une cellule autant que besoin", a indiqué l'élu. Ce que dément l'Inspection nationale. "Bien que l'Atsem ne soit pas un personnel relevant de l’Education nationale mais de la collectivité municipale, Madame la Directrice académique de la Vienne a proposé la mise en place d'une cellule d’écoute afin de répondre à un besoin de soutien immédiat dans un contexte sensible. Ce type de dispositif n’a pas vocation à s’inscrire dans la durée mais a été déployé toute une semaine. Sur Valdivienne, ce sont 35 parents et 22 élèves qui ont été reçus. Sur Chauvigny, une dizaine de parents ont été reçus en collectif et une quarantaine de rencontres individuelles (parents avec élèves) ont également eu lieu. Mme la Directrice académique a également précisé que si des besoins persistaient au sein de l’école, il était possible de solliciter les personnels ressources de la circonscription (psychologues Education nationale, infirmière scolaire, conseiller pédagogique). L'IEN (Inspectrice de l'Education nationale) a été très présente sur tous les temps (réunions organisées par les maires et les derniers conseils d'école des deux communes) et a rappelé que les personnels de la circonscription peuvent être mobilisés s'il y a des demandes formalisées auprès de la direction d'école."