Le Poitiers Basket 86 en transition

Le PB86 démarre vendredi sa troisième saison consécutive en Elite 2 face à Antibes, à Saint-Eloi. Andy Thornton-Jones s’appuie sur un groupe encore plus jeune que l’année dernière, autant par conviction que par nécessité.

Aux portes des play-offs en 2024, en play-in en 2025, Poitiers va-t-il réussir son entrée dans le grand 8 au printemps 2026 ? C’est LA question que tous les fans du club se posent à l’orée d’une nouvelle saison en Elite 2, la quatorzième de l’histoire du club à ce niveau. Mais nanti d’un budget en baisse (3,2M€ contre 3,4M€) et d’une masse salariale étale (790 000€ bruts), Poitiers repart au combat avec sans doute moins de certitudes qu’un an plus tôt. Les départs de cadres tels que Luka Rupnik (retraite), Jahvon Blair (Roanne, Elite 2) et Jonathan Jeanne (Le Mans, Betclic Elite) ont ouvert la voie à « un nouveau cycle avec de jeunes joueurs à fort potentiel », 
exprime Eric Pinaud, vice-président du PB86 en charge du sportif. « Une vraie transition », 
embraie le coach Andy Thornton-Jones.

Palo remplace Hammond 

Les Narcisse Ngoy (prêté par Bourg), Soumaïla Koita (Monaco), Jean Vergez-Pascal et autre Elie Ntowoa-Ndenga (Pôle France) n’aspirent qu’à éclore, sous la bienveillance des 
« anciens », Harley et Ramljak en tête, et de leurs nouveaux lieutenants (Hammond, Gomis, Edowu), cadres en puissance. Sans oublier Aurèle Brena-Chemille, Imanol Prot et Guillaume Eyango, dont le rôle devrait être prépondérant cette saison. Histoire de créer une alchimie, Andy Thornton-Jones et son staff ont prévu « sept semaines de travail » 
avant la reprise des hostilités, vendredi face à Antibes, à Saint-Eloi. Sa jeune escouade répond pour l’instant présent : quatre succès en préparation (Blois, La Rochelle, Nantes, La Rochelle) mais une élimination en 64e de finale de Coupe de France aux Sables-d’Olonne vendredi 
(90-89). Une courte défaite subie sans Marcus Hammond (blessé à la cheville et remplacé un mois par Bubu Palo, ndlr) ni Ivan Ramljak et Jean Vergez-Pascal. 


« On connaît 
les règles du jeu »

« On sait qu’il y aura des hauts et des bas, mais on connaît les règles du jeu à l’avance, observe, prudent, le technicien poitevin. On doit se projeter plus vite et défendre plus fort pour impacter les adversaires. » 
L’objectif sportif ? « On ne peut pas en décréter pour le moment, il y a tellement peu d’écart entre la 6^e et la 14^e place. Et il ne faut pas oublier que ce championnat est la deuxième division la plus difficile en Europe », répond Eric Pinaud. Au concours des pronostics d’avant-saison, Orléans, Blois, Pau et Roanne font évidemment figure d’épouvantails eu égard à leurs moyens. Mais qui aurait parié sur la descente de Fos Provence en Nationale 1 en 2024-2025 ? Ou encore plus sur la qualification en finale des play-offs de l’Alliance Sport Alsace ?...

DR Charly Germanaud