Les socialistes battent le rappel

Les tiraillements à droite feront-ils le bonheur des candidats socialistes aux cantonales ? Gérard Barc, chef de l’opposition départementale, croit fermement en la victoire.

Nicolas Boursier

Le7.info

Soirée de rassemblement, mardi, au centre socioculturel des Trois-Cités. Autour de Jean-François Macaire, secrétaire départemental, et de Gérard Barc, chef de file de l’opposition au Conseil général, tout l’aréopage socialiste est au garde-à-vous.

Dans les mains des dix-neuf candidats aux cantonales de la fin mars, un dépliant de quatre pages exhibe portraits et profession de foi. Développement durable, emploi, handicap, solidarité, accompagnement des jeunes, refus de la précarité…  Le tour de table ratisse large. Et tape dur sur la droite. « Face à nous, nous avons une majorité divisée, incapable de proposer des candidatures claires, une équipe usée jusqu’à la corde », conspue Jean-Pierre Macaire. « Ses querelles internes sont pitoyables. Comme est faux-cul le fait de déguiser, sous le fard des candidatures « sans étiquette », les soldats de Sarkozy. Ils le sont, qu’ils s’affichent en tant que tels », renchérit Gérard Barc.

« Quatre ou cinq cantons à prendre »

En Une de son fascicule, le PS éclaire ses ambitions d’un titre plus qu’évocateur : « Une nouvelle majorité pour la Vienne ». Tel est bien son credo. Faire basculer à gauche cette « majorité chancelante ». « En réalité, reprend le conseiller général de Vouneuil-sur-Vienne, cette droite-là n’a rien de majoritaire. L'un des vingt élus censés soutenir le président Bertaud a voté contre le budget et trois autres forment un groupe dissident. C’est donc bien la gauche qui est aujourd'hui la force majeure du Département et qui se fera un devoir de lever toute ambiguïté au soir du scrutin. »

Les plus optimistes iront jusqu'à affirmer qu'ils veulent « tout rafler ». « Il y a bien quatre ou cinq cantons où nous ferons pencher la balance », se contente d'avouer, avec un sourire malicieux, Gérard Barc. Où donc ? Là où les candidats de droite se bousculent au portillon ? A Chauvigny ? Pleumartin ? Moncontour ? Poitiers IV ? La Trimouille ? « Et pourquoi pas ?, acquiesce Barc. Là et ailleurs, nous offrirons une force et des propositions alternatives, plus proches des besoins et des soucis des citoyens. Tout cela, la Droite l’a oublié. Avec nous, la Vienne a tout à gagner. »  

 

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