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Cyberattaque : les services rétablis progressivement
Victimes d’une tentative d’intrusion de grande ampleur dans son système informatique, Poitiers et Grand Poitiers fonctionnent en mode dégradé depuis la fin de semaine dernière.
Jean-François est venu d'Orléans pour vendre le stock de son ancien magasin de photo. A la retraite depuis trois ans, il fait le tour des salons au gré des envies de voyage de son épouse et propose des objectifs, des filtres et plein d'autres accessoires pour des appareils argentiques, quasiment introuvables depuis l'apparition du numérique : "Mon grand-père tenait déjà le magasin en 1920. Vous imaginez toutes les références que je possède ! J'ai aussi tout un tas de notices qui intéressent beaucoup les passionnés."
Casquette rivée sur la tête, toujours prêt à dégainer son Canon, Sergeï, lui, est inquiet. Photographe animalier, il n'a pas encore trouvé la perle rare : "J'aimerais un téléobjectif très lumineux. Pour l'instant, je n'ai rien vu de ce genre mais je continue ma recherche." S'il ne déniche pas son trésor, le chineur pourra toujours apprécier les expositions de ses collègues. Dans le hall, les adhérents du "3e oeil" présentent leur travail à côté des clichés de vide-greniers de Romek Gasiorowski, cadreur pour France 3. Un étage au-dessous, des professionnels montrent des techniques originales.
Dans la salle, Alain, Châtelleraudais d'une soixantaine d'années, est assis derrière son stand. Avec son accent chantant qui trahit ses origines toulousaines, il revendique plus de 20 000 photos. Parmi la vingtaine d'exposants, c'est l'unique particulier (ou presque) venu vendre son matériel. Une caméra Super 8, tous les outils pour monter son film à l'ancienne... Cinquante ans de photos et de vidéos s'étalent sur trois mètres. Comment va le commerce ? " Je ne me plains pas. Des professionnels m’ont acheté une bonne partie de mes affaires. J’attends désormais des collectionneurs pour le reste." Pas une minute à perdre. Le salon a fermé ses portes à 18 heures.
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mercredi 03 septembre