Magnin-Pujol, bientôt grands

Simon Magnin et Thomas Pujol devraient jouer un rôle clé cette saison sous le maillot de l’Alterna SPVB. A 21 et 20 ans, le central et le réceptionneur-attaquant ont faim de victoires et de responsabilités.

Arnault Varanne

Le7.info

Il y a quinze mois, Simon Magnin était sans club après la disparition du paysage de Nantes-Rezé. Et puis le central tricolore a trouvé « asile » à Poitiers, au point de s’y faire une place au soleil avec 31 matchs disputés, dont 26 comme titulaire. Blessé en demi-finale et finale des play-offs de MSL, le jeune central (21 ans) a assisté depuis le banc à l’épopée inattendue de l’Alterna SPVB. Frustrant, mais sa bonne saison a été remarquée par le sélectionneur de l’équipe de France, qui l’a intégré à un stage des champions olympiques en Bulgarie et à la VNL. Il compte désormais huit sélections. 
« Après cela, j’ai vraiment pu recharger les batteries et j’arrive avec beaucoup d’ambitions cette saison, je me sens vraiment bien », glisse le champion d'Europe U17. Désormais lié au club jusqu’en 2027, le Nantais vise une place de titulaire indiscutable. « La saison passée, j’ai joué parce qu’il y avait des blessures, même si je le méritais... »


« Une autre dimension »

De l’arrivée « incroyable » d’Earvin Ngapeth au « trou d’air » de 
l'hiver, Magnin a tout vécu en 2024-2025. Il s’apprête à retrouver la Coupe d’Europe, la CEV, avec une gourmandise non feinte. Et dans une nouvelle configuration. « J'ai l'impression d'avoir pris une autre dimension, pas forcément dans le jeu, mais plus dans la personne que je suis au sein d'un groupe. Je ressens de la confiance », commente-t-il. Dan Lewis ne s’y est pas trompé, qui lui a confié des responsabilités. Comme à Thomas Pujol d’ailleurs, champion du monde U19 en 2024. L’autre « jeune pousse » 
en plein développement. Le Tarnais au détachement singulier sur le Taraflex a fait parler la poudre l’an dernier après le départ d’Earvin Ngapeth vers la Turquie. Bis repetita ? « Jouer avec Earvin a été une sacrée expérience, même si ça faisait de la concurrence à mon poste. Là, je vais essayer d’être titulaire d’entrée et de performer. »


« Tu as envie 
de te battre »

Si les deux joueurs se plaisent entre Boivre et Clain, c’est aussi en raison de l’ambiance qui règne à Lawson-Body. 
« Je n’avais jamais vécu ça dans une salle aussi condensée, reconnaît Pujol. Forcément, ça aide. Tu as envie de te battre pour les gens qui te supportent, qui te regardent. » Son compère du centre ne dit pas autre chose, alléché par la double confrontation en Coupe d’Europe face au Panathinaïkos Athènes. « Je crois que l’ambiance est sympa là-bas aussi ! » Rendez-vous le 
9 décembre à Lawson-Body et le 7 janvier en Grèce.

À lire aussi ...