L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne.
Le trafic de stupéfiants fait régulièrement la Une des journaux. Pas plus tard que la semaine dernière, un réseau a été démantelé, son chef pilotant les opérations depuis sa cellule de Vivonne. Les opérations Place nette ont, elles aussi, donné lieu à des titres ronflants. On se souvient que le 7 novembre 2024, soit quelques jours après la mort d’Anis, le préfet de l’époque avait ordonné une « descente » aux Trois-Cités. Et après ? Et aujourd’hui ? Les trafiquants s’adaptent, innovent, trouvent de nouveaux moyens de développer leur commerce de la mort. Dans d’autres villes du sud de la France, ils offrent même des fournitures scolaires aux enfants, proposent de menus services aux habitants, s’excusent de la gêne occasionnée... Le monde à l’envers ! Que faire face à ce véritable fléau qui empoisonne la vie de milliers de personnes dans la Vienne ? La politique de répression ne suffit pas. Car à l’autre bout de la chaîne, les consommateurs se multiplient. Dure réalité.