Picta'Goules : « On sera là l’année prochaine »

Les Picta’Goules ont retrouvé les gradins de la salle Jean-Pierre-Garnier. Leur soutien pourrait s’avérer précieux cette semaine, avec trois matchs à la maison pour entretenir l’espoir d’un maintien en Pro B.

Steve Henot

Le7.info

Ils avaient prévenu sur l’une de leurs banderoles : « Nous sommes 800 mais on va crier comme 2 500. » La semaine dernière, pour leur grand retour dans les gradins de la salle Jean-Pierre-Garnier, les Picta’Goules ont rappelé qu’ils savaient donner de la voix pour encourager le Poitiers Basket 86. Et même si leur club favori s’est incliné face à l’ADA Blois (66-76), « un sérieux prétendant à la montée », puis à Gries-Oberhoffen (84-74), Flavien Cartier ne veut retenir que le « plaisir » de revivre un soir de match. Enfin ! « Sept mois sans revoir les joueurs, les bénévoles, sans se retrouver entre supporters, sans voir du basket en salle, c’était long », confie le président du groupe de supporters. 


« On aurait pu faire basculer des matchs »

Ecartés des tribunes par la pandémie, les Picta’Goules ont bien entendu continué à suivre leur équipe, en regardant les matchs sur Internet ou à la télé. Mais sans cette communion, qui les fait habituellement vibrer à l’année. « Même si on a échangé avec certains, ça a coupé le lien entre nous. » Le PB86 s’est efforcé de garder le contact avec ses supporters durant cette période. Ensemble, ils avaient d’ailleurs organisé un accueil chaleureux des joueurs, devant l’entrée du gymnase, pour la réception d’Aix-Maurienne (81-74). « Ils nous ont toujours associés à ce qu’ils faisaient, ça a fait du bien à tout le monde », souligne Flavien Cartier.


Ces sept mois d’attente ont été d’autant plus longs et frustrants pour les Picta’Goules que leur club traverse une saison pour le moins compliquée. Surtout, la crise sanitaire ne leur a pas permis de jouer pleinement leur rôle de sixième homme, parfois déterminant. « Sur un match, les supporters, l’ambiance peuvent parfois galvaniser les joueurs. Si on avait été présents en tribunes, on aurait pu faire basculer certaines rencontres de notre côté, veut croire Flavien Cartier. On espère pouvoir faire la différence sur les prochaines journées, que les joueurs ont compris qu’on sera là pour les soutenir. » Car il reste aux hommes d’Andy Thornton-Jones -cinq matchs dont trois à domicile- et autant de « finales » à jouer pour se sauver et se maintenir en Pro B. « Mathématiquement, c’est possible. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. » Et qu’importe l’issue de cet exercice difficile à tout point de vue, « on sera là l’année prochaine, en N1 ou en Pro B », assurent les Picta’Goules.

DR - Stéphane Glesaz

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