Marghe : « Je veux faire un album qui me ressemble »

Un mois et demi après la finale de The Voice, la Poitevine Marghe sera en concert dans les Soirées de l’été de Jaunay-Marigny jeudi, avant d’autres dates dans la Vienne. Retour sur un début de carrière plein de promesses.

Claire Brugier

Le7.info

Avec un mois et demi de recul, quel regard portez-vous sur l’aventure The Voice ?

« C’est une expérience incroyable, dans mon parcours musical et en général. Même de manière inconsciente, on apprend beaucoup de choses. Lors des interviews par exemple, pour avoir plus d’aisance. Humainement, j’ai pris confiance en moi. Je me suis vue avancer dans l’aventure et plus j’avançais, plus je me disais que c’est parce qu’il y avait quelque chose, que je ne devais pas douter, que je devais croire en mes rêves. Surtout je voulais ne rien regretter, en profiter à fond. J’ai aussi beaucoup appris au contact de personnes qui ont la même passion que moi pour la musique. The Voice, c’est surtout beaucoup de complicité. »

Depuis le 15 mai, comment gérez-vous le rythme, la fatigue, la voix… ?

« Dormir, c’est important. (rire) Juste après la finale, j’ai eu un emploi du temps très chargé mais je découvrais, c’était de la bonne fatigue. Depuis, j’ai pu m’organiser, reprendre la main sur mon planning, faire des concerts. Il était important pour moi de revenir sur scène, de partager à nouveau avec le public, surtout après les deux années que nous venons de vivre. Et de préparer l’album. »

Vous prépariez un album avec MaDa. Comment allez-vous conjuguer ce projet avec celui de la maison de disque Universal ?

« C’est le même. MaDa va rester, nous allons continuer à jouer ensemble avec David (ndlr, David Henry, pianiste). Peu importe le projet, ce que nous ferons, nous le ferons ensemble. »


Que pouvez-vous nous dire sur cet album à venir ?


« Ce sera un album de compos, peut-être avec la collaboration d’autres compositeurs. En termes de couleur musicale, j’aimerais mettre en avant et faire un clin d’œil à mes origines, italienne et malgache. En termes de style, ce sera assez varié car nous voulons que les gens se retrouvent dans notre musique. Nous sommes actuellement en phase de préparation pour faire les choses comme il faut. Quitte à ce que cela prenne du temps, je veux faire un album qui me ressemble. »


A propos d’origines, vous êtes devenue une égérie à Madagascar. Qu’est-ce que cela vous inspire ?


« Je me sens très honorée d’être une fierté nationale, j’ai même eu les félicitations du président. Evidemment, j’ai le projet de retourner à Madagascar, mais je n’irai pas les mains vides, je veux préparer cette visite. »


Durant l’aventure The Voice, vous avez été « relookée » à chaque prestation…

« Je l’ai déjà dit mais The Voice est avant tout une expérience. Ce n’est pas tous les jours que vous avez des stylistes qui vous proposent des tenues aussi magnifiques que celles que j’ai pu porter sur scène. Mais pour moi, ce qui compte le plus, c’est la musique. Je reste telle que suis. » 


Et concernant votre nom de scène ? 


« Marghe va rester mon nom d’artiste. C’est mon nom, c’est le diminutif de mon prénom Margherita. Et puis, on m’appelait déjà ainsi à Madagascar. »


Vous aviez tenté The Voice à quatre reprises auparavant. Doit-on lire dans votre histoire une leçon de persévérance ?


« Je pense surtout que c’est le destin, j’y crois énormément. Depuis toujours, je suis ma bonne étoile. Avant, le destin me disait que je n’étais pas prête. Bien sûr, il y a aussi de la persévérance, car j’ai toujours continué à faire le premier pas, à passer les auditions… C’est pourquoi j’aimerais dire à toutes les personnes qui ont des objectifs ou des projets, que ce soit dans le domaine de la cuisine, du sport, des études, de la musique ou ailleurs, qu’il faut y croire, tout le temps. Peu importe le nombre des années, il faut de la patience et de la persévérance. "

Crédit photo : Juliette Henry.

Un été dans la Vienne avec MaDa

Marghe se produira plusieurs fois cet été dans la Vienne, dans le cadre du duo MaDa qu’elle forme avec le pianiste David Henry : ce jeudi, à 20h30, à l’étang du Moulin du Bois, à Jaunay-Marigny ; le 14 juillet, 19h45, cour du château d’Ayron ; le 23 juillet, à 21h, à Civaux dans le cadre des Heures vagabondes ; le 24 juillet, à partir de 19h, Retrouv’Halles de Couhé, à Valence-en-Poitou ; le 20 août, à partir de 19h, festival Monta’Music, à Montamisé ; le 27 août, 21h, jardin public de Neuville-de-Poitou.

 

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