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L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
Les néo-banques issues du numérique proposent des services bancaires, classiques ou innovants, souvent à coûts réduits et entièrement pilotables depuis un smartphone ou une connexion Internet. Ce sont des établissements de crédit et elles peuvent proposer la totalité de la gamme habituelle des banques traditionnelles, dont le découvert, le crédit, les produits d’épargne...
Il ne faut pas les confondre avec les autres « fintechs », que sont les établissements de paiement ou de monnaie électronique et tous les autres agents prestataires de services de paiement. Elles différent également d’une banque en ligne, systématiquement adossée à une banque traditionnelle et qui s’appuie sur celle-ci pour proposer une offre dématérialisée.
Une tarification transparente et avantageuse, pouvant aller jusqu’à la gratuité pour une version de base, est l’un des avantages des néo-banques. Elles proposent également des applications mobiles modernes et attractives pour leur cible, avec une ouverture de compte simple et rapide.
En revanche, leur utilisation impose une aisance numérique des clients, d’autant plus que leurs plateformes téléphoniques ne sont pas toujours très performantes. De plus, elles se sont généralement développées sur une niche de services et, même si elles l’étendent progressivement, leur gamme de prestations reste parfois étroite, notamment en matière de crédits. Enfin, compte tenu de leur absence de points de contacts, il est parfois difficile d’accéder au dépôt de chèques ou d’espèces.
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