Dans la caravane du Tour de France

Passionné de sports en tout genre, Adrien Breton sera dans la caravane du Tour de France pendant trois semaines. L’occasion pour cet étudiant châtelleraudais, qui se destine à l’événementiel sportif, de vivre de l’intérieur cette épreuve ultra-populaire.

Romain Mudrak

Le7.info

Les semaines à venir vont être exceptionnelles pour Adrien Breton. Cet étudiant châtelleraudais de 22 ans s’apprête à monter dans la caravane du Tour de France pour la marque Senseo. Son rôle ? Animateur. « On sera une trentaine dans l’équipe avec différentes missions. Moi, tous les matins (à partir du 3 juillet, ndlr), je serai sur la ligne de départ avec mon triporteur pour proposer du café au public et discuter avec les gens. » Passionné de sport, le jeune homme est plutôt content d’avoir décroché ce job saisonnier si particulier. D’autant qu’il se destine aux métiers de l’événementiel sportif. Après une licence de Staps fléchée vers le management du sport à Poitiers, Adrien est actuellement en deuxième année de master à Caen. 
« J’aurai accès à des endroits où le public ne peut pas aller, je serai en bonne position pour observer l’organisation d’une telle épreuve. Je vais vraiment participer de l’intérieur, ce sera une belle ligne à ajouter à mon CV. »

« Une compétition mythique »

A titre personnel, il admet que son vélo de route lui sert davantage à se déplacer qu’à s’entraîner ! « Je préfère la course à pied. » Mais le Tour de France a une place à part : 
« Pour moi qui adore le sport, cette compétition est mythique et ultra-populaire. En cours, les profs m’ont souvent répété qu’il s’agit du troisième événement le plus regardé dans le monde. »
 Lui-même était au bord de la route en 2020 pour assister à la victoire au sprint de Caleb Ewan à Poitiers lors de la 11e étape. « En fait, quand le Tour passe dans ta ville, tu vas le voir pour l’ambiance, même si tu n’es pas super fan de cyclisme ! »
 Cette fois, Adrien attend avec impatience les passages en montagne, notamment la liaison Saint-Gervais-Courchevel où il a des attaches. « C’est là que les efforts sont les plus intenses. » En attendant peut-être de prolonger le plaisir sur le Tour de France féminin par la suite… « Je ne sais pas encore si j’y serai, les équipes seront plus restreintes, mais ça me plairait bien. » Une chose est sûre, durant les prochaines semaines, il aura besoin de beaucoup de café. « Il faudra se donner à fond. Ça va être intense mais je suis sûr aussi qu’on sera dans une ambiance de colonie de vacances très sympa. »

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