
Aujourd'hui
Au cours des dernières semaines, des rumeurs ont circulé concernant une éventuelle disparition du Pôle France tennis au Creps de Poitiers. Hier, le directeur de l’établissement Patrice Behague a mis fin à cette période en dévoilant les grandes lignes du Plan de performance fédéral de la Fédération française. Lequel fait de Poitiers un Centre fédéral d’excellence (nouveau nom), destiné, à l’avenir, à accueillir les six meilleurs jeunes Français, contre quinze jusqu’alors. « Nous conservons le dispositif scolaire, ce qui est essentiel dans le projet de vie des jeunes, se réjouit Patrice Behague. Au-delà, les jeunes tennismen les plus performants pourront rester jusqu’à « 16, 17 voire 18 ans » dans la structure. A l’avenir, le Creps de Poitiers pourra aussi accompagner les « projets forts internationaux de la Nouvelle-Aquitaine » (cinq joueurs maximum en 2018) au sein d’un Centre fédéral d’entraînement. Pour convaincre les autorités de l’efficacité de l’ex-Pôle France, le Creps poitevin a fait ses calculs. Cinq des huit vainqueurs de la Coupe Davis 2017 (Tsonga, Pouille, Mahut, Benneteau et Simon) sont passés par Poitiers. « Et il y a une forte probabilité qu’il y ait des représentants du Creps de Poitiers aux JO de Tokyo voire de Paris, en 2024 », relève Sylvain Nouet, responsable du haut niveau. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, la structure a eu la confirmation que la Région financerait à hauteur de 750 000€ les travaux de rénovation (étanchéité, chauffage, éclairage) de la halle de tennis. Et des négociations sont en courts pour que deux courts intérieurs passent en terre battue. « Notre objectif consiste à accueillir une compétition internationale de référence dès 2019 », conclut Patrice Behague. Rappelons que le Pôle France abrite aujourd’hui le numéro 1 mondial de sa catégorie, Sean Cuenin.
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