La situation se tend à l'hôpital Henri-Laborit, à Poitiers. Depuis des mois, l'établissement fait face à un manque de personnel, que le Comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a été invité à constater, dans la nuit du mercredi au jeudi. Ce soir-là, un soignant a du être hospitalisé aux urgences suite à des coups reçus au visage, contraignant le syndicat CGT à déposer un droit d'alerte. En réponse, la direction propose un quota de dix-huit nuits qui seront réalisées par des infirmiers intérimaires. « C’est un premier pas, mais malheureusement c’est loin d’être suffisant au vu de la situation de notre établissement, estime le syndicat, dans un communiqué adressé à la presse. La seule solution acceptable : l'embauche de personnel qualifié. »